Bienvenue à vous sur Creepypastas Françaises,

Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

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Creepypastas

Peau Rouge

09/06/2016 10:17

    J'habite depuis peu dans un immeuble se situant dans une petite ville, j'ai déménagé à la suite d'un douloureux divorce, et je me retrouve là, tout seul.
On m'a tout pris, il ne me reste que mon boulot et mes rares amis comme collègues qui me soutiennent à peine. J'avais rencontré quelques uns de mes voisins, mais sans plus, à vrai dire, je ne suis pas vraiment souriant et intéressant, je les comprends.


    J'habite au rez-de-chaussée de cet immeuble, pourtant, d'autres personnes de l'immeuble habitaient en dessous de moi, oui, au sous-sol. Je trouvais ça bizarre de laisser des gens habiter des endroits peu accueillants comme des caves, mais je pensais aux cas sociaux et aux personnes avec un salaire misérable qui ne pouvait pas se procurer un meilleur foyer, encore heureux que j'en avais un assez respectable. Le soir, j'entendais des bruits venant du sous-sol, des rires faibles, des bruits d'eaux ou autres choses, ça me paraissait bizarre. Plus tard dans la soirée, un cri se fit entendre, un cri de douleur et de désespoir. Il venait du sous-sol, un frisson me parcourut le long de l'échine. Pourtant, peu après, je crus entendre un rire, à peine audible, je me réconfortais en pensant que cette scène morbide qui avait commencé à se construire dans ma tête avait pris fin.


    Quelques jours plus tard, curieux de savoir à quoi ressemblait ces fameux sous-sols, je décidais de prendre mon après-midi pour les visiter.
La porte menant à ces endroits se situait à côté de l'accueil, mais celui-ci était désert, tant mieux. Arrivé à la porte, je collais mon oreille, je ne sais pas si je me prenais pour un voleur ou un espion, mais je me sentais ridicule d'avoir fait ça, comme si c'était illégal de rentrer à l'intérieur.


    Je poussais donc la porte et découvrais des escaliers plongeant dans le noir quasi total, je remarquais un vieil interrupteur sur le côté mais l'ampoule semblait ne pas fonctionner, dommage. Je descendais les escaliers prudemment, chaque marche semblait craquer sous mes pas, je retenais ma respiration, me voulant le plus discret possible. Arrivé en bas, mes pieds étaient plongés dans une eau glaciale et puante, je remontais sur la première marche, dégoûté. Je décidais après quelques minutes de redescendre dans cette eau répugnante, mes chaussures étaient déjà fichues, autant aller jusqu'au bout du sous-sol, de toute manière, je vais m'ennuyer chez moi...


    Je replongeais donc mes pieds dedans, elle m'arrivait au niveau du mollet, la progression n'allait pas être simple. Une légère lueur s'échappait d'une porte entrouverte se situant au bout du couloir, l'eau semblait aussi provenir de là.


    J'avais rejoins la porte d'où venait la lumière, c'était un appartement, mais quel appartement ; les murs étaient extrêmement écaillés, les meubles étaient pourris et une odeur de moisi, pire que celle du couloir, émanait du salon. Cet endroit avait été conçu rapidement et aussi sans doute clandestinement, pour arrondir les fins de mois de la propriétaire de l'immeuble. Un bruit d'eau qui coulait abondamment se faisait entendre d'une pièce à gauche du salon, la salle de bain, pensais-je. Je rejoignais la source du bruit et y découvrais quelque chose aussi immonde qu'inimaginable : Un homme, de corpulence et apparence basique, flottait dans sa baignoire et présentait des dizaines de trous de la taille d'une bille sur toutes les parties visibles de son corps. Sa peau était aussi étrangement rouge, comme un rouge clair... Je me rapprochais doucement pour arrêter le robinet et l'homme ouvrit les yeux pour se débattre d'un mal invisible, je remarquais des gros vers nageant dans l'eau noire et poisseuse de la baignoire. Le « cadavre », en s'agitant comme un poisson hors de l'eau, réussit à m'éclabousser au visage et à renverser la totalité de l'eau par terre. Je m'en allais en courant, entendant les cris horribles de l'homme vivant ses derniers instants.


    Je m'enfermais chez moi, horrifié, ne croyant aux événements vécus. Durant plusieurs jours, je ne me rendais plus au travail, disant que je ne me sentais pas très bien. Je me rendais ensuite dans ma salle de bain, j'étais fiévreux, je pensais qu'un peu d'eau fraîche sur le visage me ferait du bien. Devant le miroir, je découvrais un visage rouge, des yeux éclatés entourés de cernes sombres et des cheveux gras. Je restais là, contemplant mon visage dévasté par une maladie qui m'était inconnue. Un mal de ventre me fit pousser un petit gémissement plaintif, je soulevais mon T-shirt, dévoilant des petits trous dissimulés un peu partout sur mon corps. Je tombais par terre, criant de toute mes forces. Un ver se dégagea de mon ventre, tombant par terre en faisant un bruit dégoûtant.


    Plus les jours passaient, plus les trous se multipliaient, plus mon corps devenait rouge vif, je devenais fou à m'en arracher les cheveux. J'en pleurais tous les jours, ne voulant pas finir comme l'homme du sous-sol. La nuit, je me réveillais, me rendant compte que j'étais debout, dans la salle de bain, avec tout les robinets ouverts, ils utilisaient mon corps pour installer leur milieu d'origine, l'eau.


    L'appartement inondé, personne ne semblait s'en préoccuper, je ne recevais aucun appel, je décidais, désespéré, de me rendre dans ma baignoire, couteau à la main. Je ne voulais pas souffrir de durée indéterminée dans une eau contaminée. Torse nu, je plongeais, l'eau rendue presque noire grouillait de ces vers aquatiques. Je levais les yeux au plafond, sortais ma main droite de l'eau, puis la gauche, tenant le couteau pour m'entailler le poignet. Triste fin vous diriez-vous, oui, quelle fin de merde...

Motus et Bouche Cousue

09/06/2016 10:15

    Connaissez-vous l'expression « motus et bouche cousue » ? Eh bien cette phrase est tirée d'une ancienne légende qui se serait passée au 18ème siècle, dans un petit village de la région parisienne.
 

    Le village ne comptait à l'époque que d'une petite centaine de personnes. L'air et l'atmosphère qui y régnaient étaient triste et gris, tout comme ces maisons collées et toutes alignées dans une grande ligne droite. Les gens qui y habitaient étaient menaçants et crachaient sur les simples voyageurs ou marchands qui ne faisaient heureusement que passer. La grande majorité de ces habitants étaient âgés, à cause des jeunes qui s'exodaient dans la capitale pour plus de réussite. Quelques uns seulement étaient restés. Dans ce petit groupe se trouvait un cancre rejeté et détesté par tout le monde, même par sa propre famille, nommé motus. Il vivait dans une petite maison à l'écart des autres, elle faisait peine à voir ; un toit presque détruit par les intempéries. Motus était l'exact contraire du village, le soleil contre la pluie, il parlait et souriait d'un air stupide, tout le temps, seul, face au village qui ne cessait de la haïr et de jurer dans son dos.
 

    Un jour de pluie, très tôt dans la journée, alors que Motus parlait seul mais toujours autant de gaieté dans la voix, la quasi-totalité des villageois enfoncèrent sa porte, fourche à la main, et l’entraînèrent dans sa cave. Plaqué sur la table de la cave, son sourire avait disparu pour laisser place à une bouche ensanglantée et un corps écorché de toute part. Il demandait avec la plus grande gentillesse quel mal avait-il fait pour recevoir un tel jugement. Rien, rien que des jurons et des crachats qui s'abattaient sur son visage.
 

    Un sentiment d'effroi le terrassa ; tout le monde se poussait pour laisser place à une vieille dame ridée, qui avait dans sa main une grosse aiguille et du fil.
 

    La torture commença et quelques minutes plus tard, la douleur fut trop intense pour le jeun homme qu'il en mourut. Le cadavre de Motus disparut et l'affaire fut classée. Quelques semaines plus tard, la gendarmerie d'un village voisin fut alertée par sa disparition. L'enquête fut courte et abandonnée, faute de preuve.
 

    Tout les villageois ricanaient en faisant signe de coudre leur bouche avec leur main, mine de ne rien dire.
 

« Motus et bouche cousue. »

Seul

08/06/2016 13:35
Encore sur internet ? Tu passes ton temps devant les écrans ! Tu ne sors plus de chez toi... pourquoi ? Je ne comprends pas...
Après tu te plains d'être célibataire, d'être sans amis, d'être seul. Mais tu ne l'ai pas, ne l'oublies pas, tu ne le seras jamais. Moi je te connais dans les moindres détails, je t'aime tellement tu sais ? Je veux te protéger, je veux tout donner pour toi, les autres ne sont rien, ils ne tiennes pas réellement à toi, crois tu qu'ils t'aiment ? Même tes parents ne t'aiment pas autant que je t'aime. Ils ne sont jamais sincères, tu dois t'en débarrasser, les faire taires eux et leurs propos hypocrites, je te veux rien que pour moi, je t'aime. Pourquoi ne pas trancher la gorges ou même torturer ces hypocrites ? Je t'aiderai tu sais, je serai toujours là moi ! Je te connais par coeur ! 
Tu te sens toujours aussi seul ? Mais à ton avis qui vient de te lire ce texte dans ta tête ? À qui appartient cette voix ?Encore sur internet ? Tu passes ton temps devant les écrans ! Tu ne sors plus de chez toi... pourquoi ? Je ne comprends pas...

    Encore sur internet ? Tu passes ton temps devant les écrans ! Tu ne sors plus de chez toi... Pourquoi ? Je ne comprends pas... Après tu te plains d'être célibataire, d'être sans amis, d'être seul. Mais tu ne l'es pas, ne l'oublie pas, tu ne le seras jamais. Moi, je te connais dans les moindres détails, je t'aime tellement, tu sais ? Je veux te protéger, je veux tout donner pour toi, les autres ne sont rien, ils ne tiennes pas réellement à toi, crois-tu qu'ils t'aiment ? Même tes parents ne t'aiment pas autant que je t'aime. Ils ne sont jamais sincères, tu dois t'en débarrasser, les faire taire, eux et leurs propos hypocrites, je te veux rien que pour moi, je t'aime. Pourquoi ne pas trancher la gorge ou même torturer ces hypocrites ? Je t'aiderai, tu sais, je serai toujours là, moi ! Je te connais par coeur !

    Tu te sens toujours aussi seul ? Mais à ton avis qui vient de te lire ce texte dans ta tête ? À qui appartient cette voix ?

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