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Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

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Creepypastas

L'Observateur (The Observer)

23/06/2016 13:59

    Lors de l'été 2003, un phénomène étrange s'était produit dans les marais de l'Ecosse. Depuis lors, il n'y a eu aucune observation rapportée de «L'Observateur». Un homme appelé John Miller prétendu qu'un monstre était dans sa maison. Il a été pris au piège avec lui pendant sept jours avant de contacter la police. Ils sont arrivés à son domicile pour trouver un journal intitulé "L'Observateur" sur son canapé, voici ce qu'il contenait.

 

Jour 1 :
    Je suis surveillé. vous pouvez me prendre pour un fou, mais je sais que je suis surveillé, par quelque chose qui est évidemment inhumain. Je ne vais pas au travail aujourd'hui, il va me suivre là bas. Je suis dans l'attente d'entrer en contact avec lui, de le voir, de savoir que je ne suis pas fou. Peut-être que je souffre juste de schizophrénie, que tout ça est dans ma tête, mais je ne prends aucun risque. Parfois, j'entends une sonnerie forte dans mon oreille. Je souhaite juste tomber de sommeil dans mon lit et que toute cette histoire ne soit qu'un souvenir.

 

Jour 3:
    Je sais qu'il est réel. Il me regarde toujours. Je le vois aux coins de mes yeux, je peux même l'entendre grogner. Je suis allé voir un psychiatre aujourd'hui pour lui dire ce que j'avais vécu au cours des derniers jours, et il pense que je souffre de schizophrénie et de paranoïa, mais il ment. Ils mentent tous. Ils sont tous faux. Je me suis barricadé chez moi pour être seul et étudier cette entité inhumaine. Autant que je vous le dise maintenant, s'il vous plaît, j'espère que quelqu'un trouvera ces notes et parlera de cette créature que je nomme L'Observateur. Je vais noter tout ce que je vois et entends. J'espère jusque qu'il me laissera tranquille.


Jour 4:
    Je l'ai entrevu aujourd'hui, et il n'est certainement pas humain. Il avoisine le mètre quatre-vingt. Sa posture était parfaite, droite. Il portait un grand manteau noir, je crois, mais je ne l'ai pas vu assez longtemps pour en être sûr. Ses mains étaient grandes et ses doigts fins comme des couteaux. Il ne semble pas avoir de pieds, on dirait qu'il flotte juste au-dessus du sol. Je n'ai pas encore vu son visage, mais je parie qu'il est horrible. Il ne semble pas se déplacer très vite, alors peut-être que je pourrais me jeter sur lui et l'attaquer. Je vais faire des recherches et essayer de trouver tout ce que je peux à son sujet. Il grogne toujours, et je ne peux pas dormir la nuit de peur de ce qu'il peut me faire.


Jour 5:
    Mes recherches était inutile, on ne sait rien à propos de L'Observateur, ou du moins, pas encore. Ma maison est dans l'obscurité complète, maintenant. J'ai enlevé toutes les ampoules et je porte une lampe-torche frontale en espérant que ça va l'inciter à sortir. Je l'ai aperçu, mais il continue de garder son visage cachée. Peut-être que c'est mieux, peut-être qu'une fois que j'aurais vu son visage, il va tout saccager et me tuer aussitôt. Je prends le risque. Je dois voir son visage. Je vais essayer de dormir, ce soir, je suis si fatigué...


Jour 6:
    J'ai réussis à dormir la nuit dernière, à mon grand soulagement, mais mon réveil a été horrible. Pendant que je dormais, L'Observateur avait laissé une grande coupure tout le long de mon bras, et avait écrit un message sur le toit au-dessus de moi avec mon propre sang. Il a dit :
 

"Je regarde toujours."
 

    L'écriture était compliqué à lire, presque illisible, mais pourtant, le sens était clairement compréhensible. Il est loin de me faire quoi que ce soit, je le sais, maintenant. Je peux l'entendre partout, le sentir respirer dans mon cou, et quand je me retourne, il n'y a rien. Il me joue des tours. Il veut s'amuser avec mon mental avant de brutalement m'assassiner. Il est la source de mes cauchemars, vivant quelque part dans les profondeurs de l'enfer. Je vais voir son visage, peu importe ce qu'il m'en coûte.


Jour 7:
    Je l'ai vu. Son visage. Je me suis endormi tout en écrivant, hier. Quand je me suis réveillé, il était dans mon couloir. Il avait allumé la lumière et il m'a regardé. Voici ma description complète. Il y avait un grand manteau déchiré en bas, comme je l'ai dit avant, il n'a pas de pieds et semble planer. Ses mains étaient des griffes, chacune d'environ cinquante centimètres de long, épaisses et pointues, presque comme des couteaux. Puis je vis son visage. Il avait une cagoule sur la tête, mais son visage était clairement visible.

    Ses yeux étaient juste des orbites vides, noires, et elles ne semblaient pas avoir de fond. Il n'avait pas de nez. Et puis il y a sa bouche. Elle avait une forme de cercle, mais elle n'était pas noire. Il n'y avait pas de dents. Et il y avait aussi une sorte de fumée venant de lui, noire, vous ne pouviez pas voir à travers. Sa couleur de peau était d'un gris foncé. C'était horrible. Mon premier réflexe fut de jeter ma lampe sur lui, donc je l'ai fait. Elle n'a fait que toucher L'Observateur et se briser au sol, il n'a même pas bronché. Il est comme inatteignable, voir immortel. Suite à cet acte, il fuit la chambre avec une vitesse incroyable. Je crains pour ma vie, maintenant. J'ai appelé la police. Ils ont dit qu'ils seront là d'ici une heure au maximum. J'espère qu'ils ne prendront pas si longtemps, il pourrait m'avoir à tout moment. Je vais m'enfermer dans mon placard. J'espère juste qu'il ne peut pas lire ce carnet.

 


    Peu de temps après avoir trouvé ce journal, la police a fouillé sa maison, à la recherche de l'homme et de "L'Observateur". Quelques minutes après le début de leur recherche, ils retrouvèrent son cadavre dans un placard vide. Des grandes et longues marques de griffes étaient présente sur tout son corps, et il y avait une marque de morsure à l'emplacement de son cœur. Beaucoup de ses organes ont été arrachés à son corps et ses yeux avaient été sortis de leurs orbites, pendant lamentablement. Nous savons maintenant que "L'Observateur" est là-bas, se régalant de personnes innocentes. Nous vous conseillons, si vous entendez des grognements fort ou si vous voyez une silhouette sombre du le coin de l'œil, que vous contactez les autorités locales immédiatement. Nous n'avons trouvé aucune preuve photographique de son existence, mais nous allons prendre son aspect de la description que John a donné dans son journal. Il pourrait être n'importe où.

Salut, tu ne dors pas ?

23/06/2016 12:31

    La nuit, mon lit, mon portable. J’ai toujours aimé les messages plus que les appels. Ceux là me mettaient la pression. Les textos, voilà une autre affaire ! On peut réfléchir sur notre réponse tant qu’on veut, ensuite relire les conversations… C’est pour cela que je me suis acheté un forfait qui me permettait de tapoter les messages des journées entières. En plus, j’avais des gens à contacter.
Une heure du matin. Un texto d’un numéro inconnu :


« Salut. Tu ne dors pas ?
Ah, salut, salut ! Tu as de la chance que ce soit la nuit où j’ai une insomnie et que je m’ennuie à mourir. » je réponds en souriant. « Beh non, je dors pas, mais je te connais ?
Non, mais bientôt on se connaîtra. »

 

    Je souris encore. C’est tellement amusant de faire ce type de rencontres. Une fois j’ai fait connaissance avec un gars qui m’avait envoyé un message sans faire exprès, en se trompant juste d’un chiffre dans le numéro. Alors que ce nouveau est sûr de lui.

 

« On va voir, je vais pas te dire mon prénom. Tu le devineras ?
- Oui, Alicia.
- Eh beh ! Voilà un exploit extrasensoriel ! Je suis sûr qu’on se connaît déjà !
 »

 

    Je ne pensais pas qu’il pouvait deviner du premier coup un prénom si rare.

 

« Vas-y, t’es qui ?
- Je le dirai pas. Tu veux voir un tour de magie ?
- Ok, montre ?
 »

 

    Juste au moment où le dernier message a été envoyé, quelque chose tombe dans la chambre d’à côté. Je sursaute et en reprenant la respiration je vais voir ce qui vient de se passer. Un nouveau message arrive :

 

« T’as eu peur ? »

 

    J’hésite à ouvrir la porte fermé. J’écoute attentivement, mais point de bruits suspects. J’ouvre lentement la porte et je m’arrête encore. Je regarde : Une chambre, rien d’autre. Personne ne m’a prit le bras, personne ne m’attaque, y a juste un petit pot qui est tombé sur le tapis. Je le remet à sa place et je m’installe dans le fauteuil, en me moquant de ma propre peur.

 

« Alors ? C’est quoi ton tour de magie ? 
- Tu l’as entendu. Veux-tu quelque chose de plus sérieux ?
 »

 

    Là, c’est devenu perturbant. Ce type est assez bizarre, ce n’est plus rigolo…

 

« Non merci, je vais me coucher. Si tu ne veux pas me dire qui tu es, je ne vais pas te répondre !
- Même si tu ne le veux pas…
 »

 

    Merde! Je crois que le texto n’est pas arrivé complètement… et tout d’un coup, j’entends un cri ! Non, un hurlement qui avec un écho se répand sur toute la rue ! En oubliant tous ce qui vient de se passer, je cours vers la fenêtre. Attendez ! Pourquoi aucun lampadaire n’est allumé ?! J’essaye d’y voir quelque chose dans l’obscurité, mais sans y parvenir, je retourne dans ma chambre, en allumant toutes les lumières dans l’appartement. J’ai peur. Un nouveau message arrive.

 

« Tu sais qui vient juste de crier ? »

 

    Un frisson passe dans mon corps. Je ne vais plus répondre. Ça devrait être sûrement quelqu’un d’ici qui m’a vu avec mes amis et leurs a demandé mon numéro de téléphone.

 

« Ne m’écrit plus, je dors !
- Non, tu ne dors pas, tu ne dormira plus jamais.
 »

 

    Ce dernier message m’a paru terrifiant. Je décide simplement de ne lui répondre plus rien. J’ai commencé à envoyé des messages à ma copine, pour lui parler de mon interlocuteur mystérieux. Mais elle n’admet pas qu’elle a donné mon numéro à quelqu’un. Bien sûr que c’est elle ! Toujours entrain de le balancer à droite et à gauche ! Soudain, je reçois encore un message :

 

« Pourquoi t’écrit à ta copine, mais pas à moi ? »

 

    Ça coupe ma respiration : comment il le sait ?! Ce con m’observe ou quoi ?! Je demande ma copine de venir chez moi, heureusement, elle habite dans la maison d’à côté. Elle accepte après deux minutes et j’entends un nouveau message :

 

« Ta copine ne me plaît pas. »

 

    Je dis à ma copine qu’elle fasse attention et que ça serai mieux si elle prenne son chien. Elle m’écrit : « Ok, je sors... ». Je l’attends en me calmant peu à peu. Cependant :

 

« Tu veux voir un tour de magie ?
- Putain, je veux plus rien moi ! Laisse moi tranquille ! 
»

 

    Je suis en colère et terriblement effrayé. Où es-tu, mon amie ? Oui, c’est elle ! J’entends quelqu’un sonner à ma porte! Enfin ! Je cours ouvrir la porte, en oubliant de regarder dans le judas. Je l’ouvre en disant une taquinerie amicale… et je me fige avec le sourire sur mon visage… il y a personne derrière la porte, juste les ténèbres. Mon attention est attiré par une tache noir sur le sol. Je n’arrive pas à bien le voir, on dirait un sac noir. Je me baisse pour regarder mais je m’arrête avec la main tendu. Ma bouche s’ouvre, alors que le cri reste coincé. C’est un chien…

    C’est le chien mort de ma copine ! Mon Dieu, qu’est ce qui se passe ?! Il n’a plus de pattes, sa cage thoracique est ouverte et je sens déjà l’horrible puanteur. Je vomis. D’une vitesse sans précédent, je ferme la porte et je la verrouille avec toutes les serrures qu’il y a. J’attrape mon portable et j’appelle ma copine. Pas disponible. Un message arrive avec une joyeuse sonnerie.

 

« L’animal ne m’a pas plut aussi. »

 

    Avec un cri assourdissant, je balance mon portable dans un coin. J’en peut plus, je me met par terre et je commence à pleurer. Mon téléphone n’arrêtait pas de sonner avec les messages qui arrivaient. Après une demi-heure, je me calme finalement. En soulevant lentement mon portable, je lit la même chose dans tous les textos :

 

« Écris-moi. »

 

« Écris-moi ! »

 

« ÉCRIS-MOI !
- ARRÊTE, JE T’EN SUPPLIE, LAISSE MOI SEULE !!!
- Vas-tu m’ouvrir la porte ?
 »

 

    Sans pouvoir le supporter plus longtemps, je compose 17. Pas de signal. Vous vous foutez de moi ?? J’essaye encore. Rien. J’essaye de composer un quelconque numéro mais sans résultat. J’avais trop peur de sortir de mon coin et d’appeler les voisins. En reprenant mes force, et les restes de mon courage, je tente d’appeler son maudit numéro. J’attends… il y le signal… et là, mes yeux s’arrondissent lentement. L’horreur grandit en moi et tout mon corps commence à trembler. Juste derrière la porte de ma chambre, un appel téléphonique retentit… 

Dans la pénombre

14/06/2016 14:02

    Nina était une jeune fille muette à peine âgée de dix ans. Elle était sur sont lit, blottie dans ses couvertures, toute tremblante, serrant fort dans ses petits bras sa peluche favorite. Elle ne trouvait pas le sommeil. La nuit avait pourtant l'air calme, mais quelque chose l'effrayait, quelque chose qui semblait être présent à ses cotés, caché dans les recoins les plus sombre, à l'observer. Elle ne pouvait pas appeler sa mère à l'aide, mais elle était assez courageuse pour élancer son bras sur la table de chevet posée contre son lit afin d'allumer sa veilleuse. Quelque chose semblait retenir son bras, ça le lui faisait souvent quand elle décidait d'allumer elle-même sa veilleuse la nuit mais comme à chaque fois, cela ne durait pas plus de deux secondes.

 

    Plusieurs étoiles se formèrent sur les murs et éclairèrent doucement sa chambre. Elle avait peur de vérifier ce qu'il pouvait s'y trouver, donc elle se blottit de plus belle sous sa couverture avec une simple ouverture pour y mettre ses yeux. Elle balayait chaque recoin de sa chambre du regard mais personne ne s'y trouvait. Pourtant elle sentait cette présence à ses côtés. Une présence qui l'effrayait à chaque seconde un peu plus une présence qui la paralysait peu à peu sous sa couverture.

 

    Son réveil affichait 1h30. Voilà désormais deux heures et trente minutes qu'elle ressentait cette sensation, la sensation que quelqu'un l'observe. Sa veilleuse se mit soudainement à s'éteindre, avec ce qui s'ensuit comme un petit rire qu'elle avait sûrement dû imaginer suite à la fatigue. À ce moment, elle aurait aimé hurler, appeler ses parents, mais elle criait dans le vide, sans aucun son. Le noir était la chose qui l'effrayait le plus généralement, mais cette présence la terrifiait bien plus. Elle était persuadée que c'était elle qui l'avait enfermé dans le noir. Trente minutes s'écoulaient où Nina continuait à crier dans le vide. Elle entendit des bruits se rapprochant de son lit, puis une main la tira doucement. Nina se mit à pleurer. Cet homme n'était autre que son père. Son visage fut soudainement éclaircit par un sourire et elle sauta dans les bras de son papa, laissant tomber sa peluche sur le plancher.

 

    Elle était tellement heureuse que son père viennent à son secours qu'elle lui demanda en signes de venir dormir avec ses parents. Le père accepta avec un sourire étrange, il la prend dans ses bras jusqu'à la porte. Et ce qu'elle vit la rendit aussi pâle que la neige. Sa peluche était dévorée. La prise de sa veilleuse aussi. Et comment son père pouvait-il être au courant de ce qu'elle avait fait, à savoir allumer la veilleuse, s'il ne l'avait pas vu faire ?


    La nuit, lorsque vous vous cachez sous vos couverture à cause d'une présence, n'en sortez sous aucun prétexte.

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