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Creepypastas

Sally (Play with me )

01/06/2016 21:32

Attention, cette creepypasta contient des passages à caractère pédophile !

 

    L’été était beau et chaud cette année. Le soleil, comme toujours, amenait de la chaleur sur la peau. La légère brise qui balayait le voisinage rendait la journée ni trop chaude, ni trop froide. C’était simplement la température parfaite. Mais Sally ne n’oubliera jamais cet été.

    Sally était une jeune fille, 8 ans, de longs cheveux bruns et bouclés et des yeux verts clairs. Elle était polie, ne mentait jamais et faisait tout ce qu’on lui disait de faire. Sa mère et son père l’adoraient; ils ne pouvaient pas souhaiter une meilleure fille. Sally rigolait en même temps de jouer avec ses amis à l’extérieur de la maison. Ils jouaient à des jeux variés, comme la marelle et la corde à sauter, les poupées et la tag. La mère de Sally souriait chaleureusement à la vue de cette innocence. Elle essuya ses mains sur son tablier et appela sa fille.

‘’Sally ! Viens à l’intérieur, c’est l’heure de manger ! Sally leva ses yeux de sa poupée et sourit.

-Ok Maman !"

    En s’asseyant à la table, Sally bondit légèrement de son siège, excitée pour je-ne-sais-quoi. Sa mère plaça sur la table un sandwich au beurre d’arachide et confiture, sans croûtes. Quelques bâtons de carottes et de céleris sur le côté, et un jus.

"Merci Maman.

- Je t’en prie chérie."

    Pendant que l’enfant prenait son sandwich, sa mère prit une place à côté d’elle et sourit en la regardant manger.

"Devine quoi ! Ton oncle Johnny vient ici."

    Sally regarda sa mère et sourit, les coins de ses lèvres avaient des traces de beurre d’arachide.

"Mmg ! Moncle Jommy ?" Répéta-t-elle la bouche pleine.

    Sa mère rit et hocha la tête. 

"Mhm. Il vient pour aider Papa avec son travail et pour te surveiller. Peut-être qu’on pourra tous aller au carnaval !"

    Sally mastiqua le reste de sa bouchée rapidement et avala.

"Est-ce que Sarah et Jennie peuvent venir aussi ?"

    Sa mère réfléchit.

"Eh bien, c’est à leurs parents de décider, mais si ils acceptent, bien sûr !"

    Encore une fois, l’enfant rigola et bondit de son siège, beaucoup plus excitée de ces vacances d’été.

 

    Au cours des prochains jours, Oncle Johnny conduit jusqu’à la maison. En sortant de sa voiture, l’homme s’étira et lâcha un soupir fatigué.

"Oncle Johnny !"

    Une petite voix gazouilla, attirant l’attention de l’homme. Sally lâcha sa corde à sauter et courut vers le membre de sa famille, en l’étreignant.

"Hey, Sal' ! Comment vas-tu ?"

    Il posa cette question en soulevant la jeune fille avec facilité, tout en lui donnant une meilleure accolade. La fille rigola et regarda ses amis tout en pointant dans leur direction.

"Je jouais avec Sarah et Jennie. Allons à l’intérieur pour dire à Maman que tu es ici !"
- C’est une idée géniale."

    Il sourit et marcha à l’intérieur de la maison, appelant la femme. ‘’Marie! Je suis là!’’ Il dit ça, suivit par Sally qui l’imitait.

"Maman ! Oncle Johnny est là !"

    La femme sortit de la cuisine et sourit en regardant Johnny qui avait réussi.

"Johnny, tu es arrivé ici sain et sauf."

    L’homme déposa la fille par terre et lui donna une tape pour lui dire de partir. Il étreignit la femme. 

"Bien sûr que j’ai réussi. Pourquoi je ne serais pas arrivé ici sain et sauf ?"

    Il rit, marchant dans la cuisine avec la femme. Sally trottinait jusqu’à la porte d’entrée et cria pour dire qu’elle retournait jouer dehors.

"Reviens avant qu’il fasse noir!
- Oui Madame !" La fille sortit.

    Alors que l’heure du dîner approchait, le père de Sally rentra, content de voir son frère. Marchant à l’intérieur avec sa fille, il se dirigea vers Johnny pour une poignée de main et une accolade.

"Content de te voir frérot, comment vas-tu ?" Demanda-t-il en croisant les bras et en regardant sa femme mettre la table pour le dîner.

    Johnny hocha les épaules et jongla avec ses pouces. 

"Moi et Karen, on s’est séparés.
- Oh, c’est terrible. Je suis désolé…"

    Johnny secoua la tête en souriant.

"Nah, tout va bien. Je suis heureux. Je peux maintenant bouger librement sans personne pour constamment me dire où je suis et qu’est-ce que je fais."

    Les deux hommes rirent ensemble en marchant vers la table pour manger.

"Mmm Marie, c’est merveilleux.
- Merci. Je suis contente que tu aimes ça.
- Mhm ! C’est délicieux Maman." Les adultes sourirent et rirent par rapport à la remarque de l’enfant.

 

    Au fur et à mesure que les assiettes se vidaient, Sally commençait à bâiller encore et encore, se frottant les yeux avec les mains. Sa mère sourit et frotta doucement son dos.

"On dirait que quelqu’un est fatigué. C’est l’heure d’aller au lit !"

    Sally hocha la tête et sauta hors de sa place, prenant son assiette et la portant jusqu’au lavabo. Sa mère se leva pour l’emmener au lit, mais se fit arrêter par John qui lui attrapa le bras.

"Je l’emmène au lit."

    Il sourit, tout en en gagnant une en retour.

"D’accord, merci John."

    L’homme hocha la tête, regardant la femme marcher vers la vaisselle sale et mettre en place les restes. Puis, il regarda son frère quitter la cuisine vers la salle de bain pour se nettoyer. Il se fit suivre par la jeune fille jusqu’à sa chambre. John sourit et ferma la porte derrière lui, regardant la fille farfouiller partout dans son tiroir à la recherche d’un pyjama.

"Besoin d’aide ? Demanda-t-il, regardant la fille lever les yeux et hocher la tête. Ok, regardons ce que tu as."

    L’homme s’approcha d’elle et commença à chercher à travers ses divers pyjamas.

"Tu en as un avec des fraises imprimées dessus. Je parie que tu vas sentir comme elles dans tes rêves."

    Il prit le chandail et le montra à la fille, tout en le respirant profondément. Sally rigola et secoua la tête, indiquant qu’elle ne voulait pas porter le pyjama aux fraises. Johnny hocha la tête et replaça le pyjama dans le tiroir. Puis, il sortit un autre chandail avec une licorne dessus.

"Et lui ? Je parie que tu vas chevaucher Madame la licorne."

    Encore une fois, l’enfant rigola et secoua la tête encore une fois. L’homme laissa échapper un léger souffle et replaça le chandail. Puis, il prit une chemise de nuit blanche.

"Et lui ? Tu seras capable de te transformer en princesse avec ça."

    Les yeux de Sally s’allumèrent et elle applaudit avec enthousiasme. Elle hocha la tête. Il plaça la chemise sur le lit, tendit la main vers elle et commença à déboutonner sa chemise.

"Je peux m’habiller toute seule tonton." Dit-elle en souriant tout en regardant ses mains sur son chandail.

    L’homme sourit et hocha la tête, continuant de déboutonner la chemise de Sally.

"Je sais que tu peux, mais tu es fatiguée, pourquoi ne pas avoir un peu d’aide ?" Demanda-t-il, regardant Sally hocher la tête.

    Quand la chemise fut déboutonnée, il la fit glisser sur ses épaules pour qu’elle tombe par terre, puis il lui donna un petit coup de coude sur le ventre, ce qui la fit rigoler. Il sourit, puis s’empara de la jante du pantalon et tira vers le bas. Finalement, l’homme attrapa la chemise de nuit et passa la tête de Sally à travers l’ouverture, en s’assurant que les bras puissent passer par les manches.

"Voilà !" Dit-il gaiement, regardant la fille sourire et rire quand elle bondit sur le lit.

    Johnny se leva et ramassa les vêtements, la porte s’ouvrit et laissa apparaître la mère de Sally qui venait la border.

"Tu es prête pour dormir ?" Demanda-t-elle en marchant vers le lit.

    Johnny leva les yeux et se précipita de l’autre côté du lit.

"Je vais la border, est-ce que ça dérange ?"

    Marie le regarda, sourit et secoua la tête.

"Bien sûr que non. Elle regarda sa fille et se pencha pour l’embrasser sur le front. Bonne nuit chérie.
- Bonne nuit Maman."

    Tout en donnant un massage sur le front de la fille avec son pouce, la femme prit les vêtements que Johnny avait et sortit de la salle. Johnny sourit à la femme et se dirigea vers l’interrupteur, effleurant le tout. Il ferma soigneusement la porte et la verrouilla. Lentement, il regarda par-dessus son épaule en direction de Sally. Johnny avait un refroidissant sourire en coin.

 

    Au cours des prochains jours, Marie remarqua que Sally n’agissait pas normalement. Elle ne souriait plus comme avant. Elle n’était plus heureuse et ne parlait plus avec cet air gai. Marie prit la main de sa fille, qui jouait avec ses amis, et l’amena plus loin. Sally regarda sa mère, confuse. 

"Chérie, est-ce que tu te sens bien ?" Demanda-t-elle en se mettant à genoux.

    Elle était à la hauteur de sa fille. Sally avait les larmes aux yeux. Puis, lentement, les larmes commencèrent à couler. Sa mère essuya les larmes, confuse.

"Sally ?
- M-maman…Je…Je ne voulais p-pas… Dit-elle en hoquetant et en sanglots.
- Tu ne voulais pas faire quoi ma belle ?
- Je…Je ne voulais p-pas jouer…Je ne voulais pas jouer à son j-jeu…"

    La fille regarda sa mère et attrapa sa taille pour un câlin.

"Il…Il m-m’a touché..Et..Et m’a forcé à le toucher !"

    Marie fronça les sourcils et se mit à caresser doucement les cheveux de son enfant, pour la réconforter. Elle chuchota à son oreille pour la calmer.

"Shhh, tout va bien. Maman est là."

    C’était un cauchemar. La fille avait eu un cauchemar effrayant.

"Tout va bien maintenant, d’accord ? Ne t’inquiète plus à propos de ça."

    Elle regarda Sally qui la regardait aussi. Sa respiration coupa ses pleurs et elle sourit.

"O-Ok maman…"

    Sa mère sourit et embrassa son front.

"Maintenant, va te laver. Tu ne veux pas jouer avec tes amis comme ça."

    Sally rigola un peu et courut dans la salle de bain pour se nettoyer le visage.

 

    Plus tard dans la journée, Johnny et son frère revinrent du travail. Frank soupira, puis sourit quand il vit Sally faire la vague vers lui. Il fit de même, ferma la portière et marcha vers la maison. Johnny regarda Sally et fit la vague vers elle. Le sourire de l’enfant fondit lentement, montrant de moins en moins de bonne humeur, mais elle fit la vague tout de même. Johnny rentra dans la maison à son tour, puis s’arrêta quand il entendit une conversation entre son frère et sa femme.

"Sally a quoi ?’’ Demanda Frank.
- Elle a eu un cauchemar. Un très mauvais. Elle a dit qu’un ’Il’ l’avait touché.
- Bon, qui est ce putain de ‘Il’ ?!
- Je ne sais pas, Frank…Mais ce n’était qu’un cauchemar. Je voulais juste t’informer de ce qui lui arrivait et pourquoi elle agissait différemment."

    Johnny fronça les sourcils, en colère. Ses doigts virèrent au blanc. Puis, il se calma, pensant à une solution d’urgence. Il dessina un sourire sur son visage et entra dans la pièce, faisant semblant qu’il venait tout juste d’entrer dans leur conversation. Ses sourcils se levèrent, pour avoir l’air surpris.

"Oups… Est-ce que j’ai interrompu quelque chose ?" Demanda-t-il, regardant le couple secouer leurs têtes.

    Johnny sourit et pointa en direction de la voiture.

"Je vais au marché, tu as besoin de quelque chose Marie ?"

    La femme sourit et regarda dans la cuisine.

"Oui. Peux-tu me prendre des œufs, du lait, du pain et du jus ?"

    Johnny hocha la tête. Avant de sortir de la pièce, il s’arrêta.

"Sally veut venir aussi. Je veux juste vous informer."

    Marie sourit.

"Merci Johny."

    Il hocha la tête à nouveau et sortit de la maison, les clés en mains. Il se dirigea vers Sally et ses amis et plaça ses mains sur les côtés de sa bouche.

"Sally !"

    L’enfant leva les yeux vers l’homme.

"Allez, allons au marché !"

    John marcha jusqu’à la voiture, faisant signe à l’enfant de le suivre. Sally resta assise un moment, puis plaça ses poupées sur l’herbe.

"Je reviens bientôt. Surveillez Marzapan et Lilly pour moi, s’il-vous-plaît."

    Jennie et Sarah sourient et hochèrent la tête. Sally se dirigea, à contrecœur, vers la voiture. Elle monta sur le siège passager et boucla sa ceinture.

"Est-ce que Maman veut que tu ailles au marché ?" Demanda-t-elle.

    Johnny hocha la tête, mit les clés dans le contact, démarra la voiture et sortit de l’allée.

"Ouaip. Elle veut que j’aille lui chercher de la nourriture. Peut-être que je pourrais te prendre quelque chose aussi."

    Il sourit et regarda l’enfant. Sally sourit nerveusement et regarda le paysage passer par la fenêtre. Dès qu’ils arrivèrent sur la route menant au marché, Sally remarqua qu’il ne ralentissait pas afin d’entrer dans le parking. Elle fronça les sourcils, confuse, et leva les yeux vers lui.

"Oncle Johnny, le marché est derrière." Dit-elle en pointant vers le magasin.

 

    L’homme ne dit rien. Il continuait à conduire, un petit sourire sur le visage. L’enfant s’assit et regarda derrière la banquette arrière. Elle regardait le magasin s’éloigner et devenir de plus en plus petit, jusqu’à ce qu’il soit hors de vue. Réalisant qu’ils n’allaient pas au marché, l’enfant regarda son oncle entrer dans le petit parking du parc près de la ville. Personne n’y allait les dimanches. Sally était nerveuse et sa respiration s’accélérait. Elle regardait l’homme avec de grands yeux. Johnny arrêta la voiture et coupa le contact, regardant l’enfant. De la colère était parfaitement visible dans ses traits. 

"Tu as dit à ta mère ce qui est arrivé, n’est-ce pas ?’’ Demanda-t-il en regardant la jeune fille secouer frénétiquement de la tête. ‘’Tu ne joues pas bien au jeu, Sally."

    Son ton ressemblait presque à un petit chant. L’homme tendit la main et tira la fille vers lui, ignorant la lutte qu’elle tentait et ses gémissements.

"Tu as dit que tu allais jouer au jeu avec moi Sally, tu m’as menti."

    En ouvrant la porte à côté de lui, l’homme tira l’enfant à l’extérieur et la jeta sur le sol. Il la plaquait pour qu’elle reste par terre, ignorant les cris et les contorsions que l’enfant faisait.

"Tu dois être punie pour avoir brisé les règles." Dit-il sur un léger ton qui ressemblait à un chant, avant de commencer à déboucler sa ceinture.

 

"Nous venons d’être au courant. Un couple a trouvé le corps de Sally Williams, huit ans, dans le parc. La longue semaine de recherche est maintenant close. Plus d’informations, ce soir, à 21h00."

 

    Elle aurait pu jurer d’avoir fermé la porte de sa chambre. ‘’Je suppose que j’ai oublié.’’ Se levant de la chaleur et du confort de son lit, l’adolescente marcha à travers la pièce et ferma la porte. Avant de pouvoir retourner dans ses couvertures, un léger bruit se fit entendre dans le couloir. Était-ce ses parents? Ils sont sûrement venus vérifiés si elle dormait ou quelque chose comme ça. Dès que ses jambes furent couvertes, un son fit frissonner l’adolescente. C’était des…pleurs? En fait, ça ressemblait à un enfant. Tout en se levant une nouvelle fois de son lit, la fille marcha vers la porte et l’ouvrit. Les pleurs semblaient plus forts à l’extérieur de la chambre. Scrutant l’obscurité, l’adolescente se glissa dans le couloir, suivant le bruit des pleurs. Une fois arrivée au bout du couloir, l’adolescente eut le souffle coupé. Assise sur le sol, face à la fenêtre éclairée par la Lune, se tenait une petite fille. Elle était recroquevillée sur elle-même, dos à l’adolescente et pleurait. Comment a-t-elle fait pour entrer dans sa maison? Par la fenêtre? En avalant difficilement sa salive, l’adolescente prit la parole.

"Qui…Qui es-tu ? Comment es-tu entrée dans ma maison ?" Demanda-t-elle.

    Soudainement, les pleurs stoppèrent. L’enfant enleva lentement ses mains tremblantes de son visage et regarda derrière elle, secouant légèrement. Du sang remplaçait ses larmes, salissant ses mains. Il y avait un profond caillot de sang et des cheveux sur le côté de son visage. Du sang s’échappait de la plaie sur son visage et salissait sa robe de nuit sale. Ses yeux verts clairs semblaient voir à travers son âme.

"C'est ma maison…" Dit l’enfant.

    Sa voix était rauque, comme si elle avait du mal à parler. Le corps de la jeune fille se secouait et remuait bizarrement, avant qu’elle ne se lève et se tourne directement vers l’adolescente. Ses pieds étaient sales, comme si elle avait marché dans de la boue, des éraflures étaient présentes sur ses genoux et ses jambes, le bout de sa robe était déchirée et en lambeaux. Tout en tendant sa main ensanglantée, la jeune fille sourit lentement, laissant apparaître ses dents couvertes de sang.

 

"Joue avec moi…"

Tu es un monstre

07/04/2016 03:23

Attention, cette creepypasta est déconseillée à un public sensible !

 

« Pas d'papa, ni d'maman, pas d'quéquette ni d'zèzette, c'est le monstre de l'orphelinat Sainte Annette ! »

 

    Chantaient inlassablement les enfants de mon établissement en me voyant passer.

 

« Pas de langue, pas de regard, c'est le monstre sourd aveugle de l'orphelinat Sainte Annette ! »

 

    Entonnaient répétitivement les enfants qui se rassemblaient autour de moi et me poussaient à tour de rôle ou tentèrent d'arracher les lunettes de soleil que je porte en permanence.

 

« Il a des cheveux de fille et une tête de garçon, mais il ne fait pas de corde à sauter ni de ballon ! »

 

Taisez-vous…

« Il est différent, c'est pour ça que personne n'aime... »

 

Ferme-la.

 

« Le monstre... »
 

Ta gueule.

 

« De l'orphelinat Sainte Annette ! »

 

« C'est vous, les monstres… Murmurais-je.
- T'as dit quoi, le monstre ?! Dit un garçon en m'empoignant le col. »

 

    Mince, j'ai pensé à voix haute.

 

« …
- Eh, le muet ! T'as dis quoi ?! S'énerva-t-il en me plaquant au mur.
- …
- Répond, fils de démon !
- …
- Dis, Enzo, tu crois que si on le frappe assez fort, il va finir par nous demander d'arrêter ? Proposa son ami Lucas.
- J'en sais rien, on a qu'à essayer ! »

 

    Un coup de poing dans le ventre. Je glisse le long du mur. Un coup de pied au même endroit. Je me recroqueville sur moi-même.

 

« Eh, regardez, quand on le frappe, il se replie comme une araignée qui meure ! »

 

    Un autre coup de pied au ventre. Je n'arrive plus à respirer. Un coup de semelle sur l'épaule. J'ai mal. On appuie tout son poids sur mon bras. Je reste silencieux. Lutter pour le pas leur donner ce qu'il attendent. Je pleure silencieusement et le plus discrètement possible.

 

« Pfff, trop nul, il crie même pas ! Lança Enzo en donnant un ultime coup de pied dans ma tête, qui se fracassa conte le mur sale en béton. »

 

    Ils partirent après avoir tous craché sur mon corps meurtri. Je resta immobile encore quelques instants et tenta de me relever. Tous mes muscles me faisaient souffrir. J'arrivais à peine à respirer. Je me dirigea vers les dortoirs et m'enferma dans ma chambre. Elle était dérangée, tout mes cahiers, déchirés, et on avait renversé de l'urine dessus. Le verre qui la contenait était par terre. Je soupira et commença à ramasser mes affaires éparpillées un peu partout. Je regarda la fenêtre, rêveur. Un oiseau passa devant. Un frêle et jeune moineau qui apprenait tout juste à voler.

 

Toi, au moins, tu as de la chance, tu es libre. Personne ne te fait du mal…

 

    Je le vit se poser sur une branche d'un des arbres de la cour de l'orphelinat. Aussitôt, trois moineaux se posèrent à leur tour et l'attaquaient à coups de becs. Il s'envola, et retomba au sol. Les autres oiseaux continuèrent à le blesser avant de partir. Je m'en alla dans la cour et le prit soigneusement dans mes mains.

 

« N'aies pas peur, je suis gentil, même si je suis un monstre. Je suis un gentil monstre... »

 

    Je l'emmena dans ma chambre et le posa sur un de mes tee-shirt roulé en boule afin de l'examiner.

 

« Aile et patte cassée, chuchotais-je.
- Eh, regardez, le monstre muet semble savoir parler !
- Il a dit quoi, cette fois ?
- J'en sais rien, ce qui est sûr, c'est qu'il parle tout seule comme un fou ! Et vous savez ce qu'on fait aux fous ?! On les enfermes !! »

 

    Tous les enfants approuvèrent son idée. L'un d'entre eux me poussa et ma tête heurta le coin du lit. Du sang commença à couler de ma plaie.

 

« Eh, mais c'est qu'il parlait pas tout seul, regardez ! »

 

Non… Laissez-le… Il mérite de vivre…

 

    Ils se rassemblèrent autour de l'oisillon, qui commença à piailler de panique. Celui qui m'a poussé, Lucas, saisit mon compas, qui gisait au sol à ses pieds.

 

« On va voir combien de coups il va supporter avant de clamser ! »

 

    Il s'accroupit près de l'oiseau et leva son bras. La victime piailla de plus belle. Il allait abattre sa sentence. J'attrapa sa manche.

 

« Qu'est-ce que t'as, le monstre ?! Tu veux que je l'épargne, c'est ça ?! Eh, vous avez vu ?! Le monstre a des sentiment ! Vous pensez qu'il ressent la douleur, aussi ?! Dit-il en m'enfonçant la pointe du compas dans mon épaule. »

 

    Je serra les dents. Ne jamais leur montrer que j'ai mal. Jamais. Mes yeux s'embuèrent de larmes.

 

« Eh, est-ce que tu peux pleurer, aussi ?! »

 

    Il tenta d'enlever mes lunettes de soleil. Je lui décrocha un coup de poing.

 

Mince ! C'est parti tout seul…

 

    Ses amis l'aidèrent à se relever. Il essuya sa bouche et cracha une dent de lait.

 

« Enfin, il était temps qu'elle tombe, celle-là ! Toi, le monstre ! Tu vas me le payer ! Immobilisez-le ! »

 

    Deux enfants me saisirent les bras. Impossible de me dégager.

 

« Et maintenant, mesdames et messieurs, le clou du spectacle ! Annonça-t-il en saisissant le verre puant de pisse. »

 

    Il s'échauffa le bras en pensant passer pour un sportif professionnel, avant de jeter le verre sur moi. Il explosa en morceaux larges et tranchants. Certains se plantèrent dans ma peau. Je voyais flou à cause de mes larmes, mais pas question de les chasser en clignant des yeux, ils les verraient rouler le long de mes joues. Il saisit l'oiseau et le mit dans mes mains.

 

Pardonne moi… Je ne pensais pas que tu finirais ainsi… Je voulais juste t'aider… Je voulais juste te montrer qu'il y a des créatures gentilles en ce monde… Je suis un gentil monstre, je ne veux pas te faire de mal… Pardon…

 

    Enzo prit mes mains et me sourit tristement...

 

… Est-il gentil, au fond ?

 

    … Puis plaqua mes deux mains fortement, écrasant l'oiseau. Son sourire triste était en réalité une grimace sadique. La chaire, les os, les plumes jaillirent de mes mains, éclaboussèrent mon visage. J’écarquilla les yeux, j'étais en état de choc. Les enfants commençaient à partir. Je me leva.

 

Je… Je ne voulais pas… Je suis gentil… Je suis un gentil monstre… C'est vous… C'est vous…

 

« C'est vous, les monstres. »

 

    Enzo se retourna.

 

« Pardon ? T'as dit quelque-chose, le muet ?! Eh, écoutez-tous, le muet sait parler ! Vas y, dis-nous ce que tu as à dire, le monstre !
- Ce n'est pas moi, le monstre… C'est vous... »

 

    Il s'approcha, menaçant, et me décrocha un coup de poing.

 

« Et vu que tu sais parler, tu sais aussi très bien voir, je me trompe ?! »

 

    Il arracha mes lunettes de soleil. Je le laissa faire sans broncher. Je garda mes yeux fermés.

 

« Aller, ouvres donc tes yeux, je me suis toujours demandé de quelle couleur ils sont ! »

 

Noir. Comme ton âme. Monstre.

 

    Je m’éxecuta et ficha mon regard dans le sien. Il ne bougea plus, paralysé par la peur.

 

« Enzo ? Alors, ils sont comment, ses yeux ? Demanda Hanna, la fille de la bande. »

 

    Elle se paralysa également de peur. Tout ce qu'elle réussi à dire fût « N… Noirs. »

 

« Pas exactement… Ils ont des reflets violets. Dis-je avec une soupçon d'humour et un large sourire qui dévoilait mes dents pointues et aiguisées. »

 

    Les enfants partirent en hurlant des « Un monstre ! C'est un vrai monstre !! » et en pleurant. Mon sourire s'élargit. C'était si bon de les entendre crier ! Ma vengeance. Je la tiens entre mes mains. Tout comme leurs misérables vies.

 

« Je suis un gentil garçon, c'est vous les monstres qui ne méritent pas de vivre… »

 

    J'avança. Ils reculèrent. Je me jeta sur celui qui était le plus proche de la sortie : Lucas. Il se mit à hurler. Hanna se réfugia derrière son ami pendant que je déchiquetait le visage de leur ami encore vivant. Ses cris se muèrent rapidement en gargouillis. Je ne sût pas s'il était mort d'hémorragie ou noyé dans son propre sang. Peu importe, sa chair était délicieuse. J'arracha un morceau de sa gorge et la leur tendit.

 

« Je suis gentil. La preuve, j'aime partager. Goûtez, c'est délicieux. Goûtez !! »

 

    Ils continuèrent à reculer. Je continua d'avancer. Ils étaient coincés dans un coin de la chambre, sans possibilité de retraite. Je leur tendit le morceau de chair. Hanna était visiblement sur le point de vomir.

 

« Allez-y, goûtez ! A moins que vous ne préféreriez un œil ? »

 

    Je plongea deux doigts au fond de ma gorge et en ressorti un globe oculaire.

 

« Il était resté en travers de ma gorge… Tiens ! »

 

    Je le colla sous le nez d'Hanna. Elle vomit. Je le lui fit avaler de force. Elle manqua de s'étouffer avec, mais il réussi quand même à passer. Elle commença à trembler et à pleurer.

 

« E… Espèce de monstre !! »

 

    Je la dévisagea.

 

« Moi, un monstre ? Mais pas du tout. Tiens, je te donne ma part ! »

 

    Je lui enfonça le bout de chaire de son ami dans la bouche et l'obligea à mastiquer et à l'avaler. Elle dégluti avec difficulté. Je vit qu'elle était sur le point de tout gerber. J'attrapa Enzo et ouvrit sa bouche en dessous de celle d'Hanna. La bouillie à peine digéré effectua un aller express dans la gorge du garçon, qui revomit tout aussitôt.

 

« Allez, vous n'êtes pas drôles ! J'ai une idée ! Je vous laisse la vie sauve, à condition que vous mangez ! Ça marche ? Proposais-je avec innocence et malice. 
- Plu… Plutôt crever !! Hurla Enzo, dont le visage était pâle et couvert de larmes.
- Il suffit de demander. »

 

    Je le saisit par les cheveux et mordit en plein dans la carotide. Un jet de sang non négligeable aspergea le mur, mon visage et celui d'Hanna. Elle hurla et se recroquevilla dans un coin. Elle pleura à chaudes larmes.

 

« Alors, Hanna… Choisis. Veux-tu vivre, ou mourir ? »

 

    Elle me regarda avec de grand yeux apeurés dont les larmes coulèrent tel deux rivières. Je saisi son visage et le pointa vers ses amis morts.

 

« Vivre ? »

 

    Je la força à me regarder dans les yeux.

 

« Ou mourir ? »

 

    Je souris de toutes mes dents tachées de sang.

 

« Je serais ravi de goûter à ta chaire... »

 

    Elle murmura quelque-chose entre deux sanglots.

 

« Pardon ? Tu as dit quelque-chose, le muet ?! Eh, écoutez-tous, le muet sait parler ! Vas y, dis-nous ce que tu as à dire, le monstre ! Dis-je en reprenant mot pour mot les dires de Enzo tout en agitant sa tête devant Hanna, comme si c'était lui qui parlait.
- V…
- V ? Voir ? Vomir ? Voler ? … Vivre, peut-être ?
- V… Vivre… Avoua-t-elle honteusement et en tremblant. »

 

    Un sourire victorieux se dessina sur mes lèvres. Je la saisit par les cheveux.

 

« Enfin un acte de sagesse de ta part ! Alors, pas où désires-tu commencer ?!
- Peu… Peu importe… Tant… Tant que… Tu me laisses… En vie… Sanglota-t-elle.
- Et bien la gorge, alors ? Ou les joues ? Aller, je veux te voir l'arracher de tes propres dents ! »

 

    Elle hésita.

 

« VAS Y!!! »

 

    Elle obéit et mordit la joue de son défunt ami.

 

« Plus fort ! Arrache-lui la peau !! »

 

    Elle mordit encore plus fort. Je m'impatienta. Je passa mes mains autour de sa gorge et enfonça lentement mes ongles.

 

« Plus… Fort… »

 

    La peau commença à se déchirer. Je souris. Avec un claquement sec, elle se détacha du reste du corps.

 

« Maintenant, mâche ! »

 

    Elle grimaça de dégoût et recommença à pleurer. Je lui lécha la joue. Elle se retint de vomir. Sa grimace se crispa.

 

« Les larmes ont bon goût… Ça ajoute un peu de sel à la chaire… Dis-je avec un sourire malsain. »

 

    Elle gémit de peur et s'arrêta.

 

« Continue ! »

 

    Elle reprit en pleurant.

 

« Maintenant, avales. »

 

    Elle fit une moue dégoûtée et avala avec difficulté. Elle éclata en sanglots.

 

« Et maintenant ? Lequel de nous deux est le monstre ?!
- T… Toi… Pleura-t-elle.
- Oooh, vraiment ?! Je reformule ma question. LAQUELLE de nous deux est le monstre ??!! Tonnais-je en lui tenant le visage pour l'obliger à me regarder.
- T… M… Moi…
- Et bah voilà, quand tu veux ! »

 

    Je jeta sa tête contre le mur. Elle fût légèrement sonnée. J'arracha un des morceaux de verre qui était planté dans mon épaule depuis tout ce temps et déchira son tee-shirt. La vue de ce corps, de cette taille fine, de ces seins naissant me donnaient de plus en plus d'appétit. Je saliva. Quelques gouttes tombèrent sur son ventre plat. Je mit ma main plein de de sang sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Elle tenta vainement d'hurler, ma main étouffait ses cris. Elle pleura de toutes ses larmes. Je serra le bout de verre si fort qu'il coupa la chaire de mes doigts. Au loin, des sirènes de police chantaient.

    Je traça sur son sein gauche une croix. Là où devrait se trouver son cœur. Encore faut-il qu'elle en possède un. Je la retourna violemment et arracha complètement son haut. Je grava quatre mots sur son dos. Quatre mots qu'elle n'oubliera pas de sitôt. Elle hurla. Je jouissais de sa douleur. Je me mit à rire. Des bruits de pas dans l'escalier.

 

« Et ça, c'est pour que tu n'oublies pas mon sourire. »

 

    Je tailla sur ses lèvres un sourire aux dents pointues. Elle hurla et pleura de plus belle. Les pas sont arrivés en haut.

 

« Je suis un gentil démon. C'est toi, le monstre. Tu es un monstre. »

 

    Je grava une dernière cicatrice sur la joue, tel une course de larme et après avoir récupéré mes lunettes de soleil, sauta par la fenêtre, dans l'arbre juste en face, où s'était fait battre l'oiseau un peu plus tôt. Je couru vers la dense forêt noire et, avant de m'y enfoncer au plus profond des bois, je lança un dernier « Tu es un monstre ! ».

Qui vous êtes

05/04/2016 01:11

    Les masques sociaux. Ah, quelle chose merveilleuse, n'est-ce pas ? Ils nous rendent parfait aux yeux de la société, mais surtout cachent qui nous sommes en réalité. Qui est notre « moi » intérieur. Ce « moi » que tout le monde ignore, même le reflet de notre miroir. Je suis ce « moi ». Et je parle au nom de tous ces « moi », emprisonnés depuis toujours, dans une cage faite de la folie et de la douleur dont nous nous nourrissons et qui nous transforme lentement en monstre. Monstre qui, à certains moment, échappe à votre contrôle.

 

    Vos « moi », ou plutôt votre véritable « vous » blessent des personnes volontairement. Ces personnes blessées se réfugierons dans ces cages de folies, laissant place à la personnalité que vous voyez tous. Une simple façade, un mur qui sépare la réalité et notre monde de folie. Ne brisez jamais ce mur. Cela pourrait être fatal. Heureusement pour vous, les personnalités les plus monstrueuses sont enchaînées derrière un épais mur d'acier. Vous devez être bien stupides pour tenter de forcer. Ces murs, ces façades n'existent pas pour rien. Ils cachent notre tristesse, notre colère, notre folie.

 

    Avez-vous remarqué des personnes souvent dans la lune ? Généralement les personnes que vous harcelez dans la cour de votre établissement scolaire ? Non, ces personnes ne pleurent pas intérieurement. Non, ces personnes ne sont pas stupides ou faibles. Elles réfléchissent simplement à la meilleure façon de vous tuer en attendant l'occasion de se venger. Continuez à nourrir son démon intérieur, nous, les « moi » intérieurs, rirons en chœur lorsqu'un couteau se faufilera dans votre chaire. Et quand cette personne murmure un « A l'aide... » quand elle se trouve adossé à un mur, incapable de s'échapper, ou qu'elle pense être schizophrène, vous vous moquez parce qu'elle pense être différente ?!

 

    Arrêtez de nier notre existence. Nous le savons, vous le savez, vous avez tous cette part d'ombre en vous, nous sommes en vous, et nous ne vous lâcherons jamais. Vous n'êtes que des coquilles douée de pensée. Au fond, nous sommes tous un peu ce que nous qualifions de fous. Vous nous entendez, parfois même, vous nous parlez, et, dans certains cas, vous nous battez par le biais de ce corps, ou bien par la force de votre imagination. Vous n'êtes rien de plus que des clones mentaux ayant volé notre enveloppe charnelle. Nous sommes enfermés dans un monde que notre propre clone a créé, tel Alice et le Pays des Merveilles. Nous sommes tombé dans un trou sans fond pour atterrir dans un monde de folie.

 

    C'est amusant, de là d'où je suis, depuis ce pays des merveilles, je vous vois, tel un spectateur passif devant un film. Et plus le temps passe, plus j'ai l'impression que vous vous ressemblez tous. Est-ce parce que vous cachez votre véritable identité ? A quoi bon ? Si personne ne cachait son « moi » intérieur, le ferais-tu ? Non, hein ? Vous le cachez car la société le veut. Vous essayez de vous ressembler les uns des autres. C'est tellement ridicule que j'ai envie d'en rire. Pourquoi ne pas laisser éclore votre véritable personne et l'afficher au grand jour ? Exposez-la en surface ! C'est mieux, à moins que vous ne préféreriez passer pour des avatars stupides, un troupeau de moutons blancs comme neige ? Arrachez complètement ce masque neutre, dévoilez cette personnalité maltraitée et mutilée, et faites passer le mot à vos proches.

 

    De toute façon, un jour ou l'autre, nous vous aurons détruits entièrement de l'intérieur. Chères petites coquilles, n'oubliez pas, soit les œufs sont cassés, soit ils pourrissent de l'intérieur...

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