Bienvenue à vous sur Creepypastas Françaises,

Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

Attention ! Certains écrits contiennent des passages/propos violents, voir choquant. Ainsi, ce site est déconseillé au moins de douze (12) ans (déconseillé, pas interdit. Si vous avez moins de douze ans, le site ne vous est pas interdit, mais vous êtes responsable de ce que vous lisez).

Pour plus d'information, n'hésitez pas à lire notre Charte du Site.

Creepypastas

Le Croqueur

12/06/2016 11:37

    Je suis une âme perdue, ou un fantôme si vous préférez. Depuis quelques temps, j'ai pris comme proie un jeune adolescent. Il était grand, frêle et des jolis yeux verts clairs, et surtout, il semblait fragile et je pourrais me délecter de la peur qu'il dégagera bientôt...

 

    Je restais dans la maison de ma victime qui était dans une petite ville, j'aime les petites villes qui sont tranquilles, elles étaient faites pour moi, je ne partirai plus.

 

    J'attendais soit la nuit ou alors les moments calme quand il était seul pour pouvoir l'effrayer petit à petit. Parquet qui grince, porte qui s'entre-ouvre, vent glacial venant de nulle part, c'était moi. Vous avez sans doute eu ça chez vous lorsque vous avez été tout seul, mais j'ai quitté votre foyer car vous ne croyez pas au fantôme.

 

    J'étais assis sur son bureau, toute la nuit, le regardant dormir, il était tellement paisible, je me rapprochais, le parquet grinçait sous mes pas mais pas assez pour le réveiller, j'approchais mon visage du sien et soufflais doucement, il ne se contenta que de se retourner. Ça peut vous paraître stupide de faire ça mais se nourrir est indispensable, même mort.

 

    Voilà une semaine que je suis chez lui et rien ne change, enfin presque, il s'intéresse au paranormal, donc peut-être à moi mais il n'affiche pas d'expression frustrée ou nerveuse, il est inexpressif, il me ferait presque peur. Il regarde parfois autour de lui et lâche des petits sourires, comme s'apprêtant à faire une mauvaise blague.

 

    Sur son ordinateur, il regarde des sites internet sur les fantômes, va sur des forums et lis attentivement tout les messages, je crois vraiment qu'il m'a vu mais il n'a pas peur,je vais devoir me montrer violent, j'ai faim.

 

    Il dîne avec ses parents, tous tranquille, je les regarde manger, je me place derrière son père.

 

    Là, il se leva et recula sa chaise mais dans un ultime effort, je la bloquais, il se retourna et poussa plus fort et je ne pus résister plus longtemps, je lâchais la chaise et celui-ci partit presque en arrière, le fils regarda son père fixement et leva ses yeux vers moi, je le regardais et un instant, je crus qu'il me regardait dans les yeux avec un petit sourire en coin...

 

    C'était enfin la nuit. Je me baladais dans la maison tranquillement, je déplaçais parfois un vase ou deux, je claquais aussi la porte de sa chambre pour le faire venir. Mon ventre gargouillait, je mourais de faim, tout ça à cause d'un foutu gosse ne ressentant aucune sensation ou quoi que ce soit, encore heureux que ses parents étaient assez froussards mais ce n'étaient pas eux que je voulais...

 

    Enfin la nuit, mon élément. Cette fois je vais le harceler jusqu'à ce qu'il saute de sa fenêtre, il me la payera, je le jure.

 

    Il lisait un livre, d'horreur bien sûr. J'étais comme d'habitude assis sur son bureau. J'allais attendre qu'il éteigne la lumière de sa lampe de chevet.

 

    Il était minuit, je vais profiter qu'il soit endormi. Je descendais de son bureau et m'avançais vers lui. Je m'approchais enfin de son visage et le caressais doucement.

 

    La température baissa d'un coup près de zéro degré. Ce n'était pas moi qui faisait ça, je n'en étais pas capable. Le garçon ouvra les yeux, sa lampe s'alluma toute seule, et cela lui paraissait normal. Je reculais. J'étais désorienté. Il marchait dans ma direction et il me sourit en dévoilant une dentition affreusement pointue. Mais c'était qui ce gosse sérieusement ?!

 

    Et encore plus effrayant, il lisait dans les pensées. Il me répondit d'une voix rauque :

 

« Le croqueur d'âme ! ».

 

    Je ne connaissais pas une telle créature. J'étais bloqué dans sa chambre, la porte avait même disparu.

 

    Il me prit par les bras, me souleva et m'aspira en ouvrant anormalement sa bouche pleine de dents de requin.

 

    C'en fut fini pour moi, je demeurais dans un endroit noir, le néant sans doute...

Peek-a-boo

11/06/2016 22:51

    Je m'ennuyais assez souvent quand j'étais à la maison. Je ne savais pas quoi faire et j'avais très peu d'amis, que je ne pouvais d'ailleurs pas inviter chez moi pour une longue période. Du coup, lorsque j'ai vu cette publicité, j'ai cru halluciner. Une poupée. C'était une poupée assez banale, en soi, quand je l'ai vu la première fois à la télévision, cependant, elle était capable de jouer à cache-cache avec nous quand on la programmait pour ça. Si j'avais cette poupée, j'étais sûre que je ne m'ennuirais plus jamais toute seule chez moi étan donné que j'aurais une "amie" pour me tenir compagnie. J'en informa ma mère, qui me dit qu'elle m'en achèterait une pour mon anniversaire, qui arriverai dans pas moins de deux mois. Et vu qu'on était au début des vacances d'Eté, ça allait être facile d'attendre.

 

    Deux mois plus tard, les vacances se sont terminés et j'ai maintenant ma poupée. Quand je l'ai eu, j'étais tellement heureuse que je suis parti la tester de suite dans la maison. Vu que cette dernière était assez vaste, le cache-cache était assez difficile... Enfin, difficile pour elle, étant donné qu'elle marche lentement, donc le temps que je compte jusqu'a vingt, elle était toujours devant moi et avait à peine eu le temps de faire deux mètres. Bien que je ne sois pas très capricieuse, cette fois, je me sentais mal. J'avais l'impression qu'on s'était joué de moi. Je jeta la poupée contre le mur avant de me plaindre auprès de ma mère. Cette dernière m'a dit qu'elle irait voir le fabricant le lendemain pour voir ce qui n'allait pas, ce qui me rassura. Je suis reparti dans ma chambre pour voir si je n'avais pas trop endommagé ma poupée en la balançant contre le mur.

 

    La poupée était assise sur mon lit, et à moins que quelqu'un l'ai déplacée pour moi, elle n'avait rien à faire ici. Le problème, c'est qu'il n'y a personne d'autre que ma mère et moi dans cette maison. Au final je n'y ai pas réellement prêté attention et j'ai fini par aller dans le salon. Quelques heures plus tard, je suis retournée dans ma chambre pour voir si la poupée avait bougée. Et il s'avère qu'elle n'était même plus dans ma chambre. Je la chercha partout dans la maison avant de la retrouver dans la chambre de ma mère, qui me gronda en me disant de ne pas laisser mes jouets traîner partout. Cette fois, j'en avait assez de cette foutue poupée. Je l'ai donc mise dans mon coffre à jouet en le verrouillant à double tour. Je me suis dit que je la libèrerait sûrement le lendemain. Je suis finalement parti me coucher aux environs de vingt-deux heures, étant donné que demain, c'est la rentrée.

 

    Vers quatre heures du matin, je fut réveillée par une goutte sur ma joue. C'était quelque-chose de gluant et son odeur était désagréable, ça sentait la mort. c'était... Du sang ! Du sang humain ! Je sorti brusquement de mon lit avant de voir écrit sur le miroir de ma chambre ces mots.

 

"Play with us." (Joue avec nous.)

 

    Je ne savais absolument pas ce qu'il se passait dans la maison. Je voulu prendre ma nouvelle poupée avec moi pour me rassurer, quand je remarqua que le coffre avait été ouvert de force et que la poupée n'y était plus. Je compris assez rapidement que la poupée "jouait" à cache-cache avec moi. Je regarda dans tous les recoins de la maison avant de constater avec effroi que la poupée se trouvait à coté de ma mère. Qui était morte. Les membres coupés, la langue arrachée et la gorge tranchée. Juste devant je pouvait voir un autre message écrit avec son sang.

 

"Congratulations, you catch me. Now, it's my turn, and i'll find you." (Félicitations, tu m'as attrapé. Maintenant, c'est mon tour, et je te trouverai.)

 

    Je me suis mise à pleurer avant de me précipiter jusqu'à ma chambre, où je me sentais le plus en sécurité. J'ai verrouillé la porte à clé et ai pensé à plusieurs possibilités de cachette. Sous le lit, c'était trop basique. Dans mon coffre à jouets, j'aurais voulu mais il ne ferme plus. Il ne me restait plus que le placard. Je me rua vers ce dernier avant de m'enfermer à l'intérieur. Je pria de toutes mes forces pour que la poupée ne me trouve pas.

 

    J'ai compris qu'il était déja trop tard quand j'entendis derrière moi une voix robotique.

 

"Peek-a-boo. I found you. Now... Die." (peek-a-boo. Je t'ai trouvé. Maintenant... Meurs.)

Mary la Marionnette (Mary the Puppet)

11/06/2016 21:56

    Noir... Tout était noir autour de moi. Était-ce moi qui était aveugle ou était-ce car on m'avait bandé les yeux ? Une lueur bleutée dansait devant mes yeux tandis que j'entendais un rire léger et glacial près de moi. J'avais une sorte d'impression de ... Malaise... Comme si quelque chose m'empêchait de bouger. Une silhouette se glissa dans la lueur bleue. Je ne pus distinguer ses traits que lorsqu'elle fut à dix centimètres de mes yeux. Je pensais que je regardais un ange rouge dans les yeux... Un ange déchu.

 

    Elle avait des cheveux rouges et noirs assez courts et sa robe était déchirée par endroits. Son visage aurait pu figurer dans ma liste de conquête si ses yeux ne débordaient pas de maquillage coulé, comme si elle avait pleurer, ainsi que deux filets de sang qui coulaient à chaques coins de sa bouche, qui lui donnaient un air de poupée de ventriloque.

 

    Elle se glissa derrière moi en me pressant l'épaule d'une de ses mains aux ongles démesurés et me glissa à l'oreille avec un petit ricanement « Que tu es mignon avec ta soumission forcée envers moi... Ne te sens-tu pas... Prisonnier, de quelque chose ou... De quelqu'un ? ». C'est à ce moment seulement que je remarqua que mes mains et mes jambes étaient attachés à quelque-chose de suspendu en l'air. Mais ce n'était pas tout. je me sentais bizarrement mou, comme si... Comme si on m'avait enlevé le pouvoir d'articuler librement mes membres.

 

    La créature retourna face à moi et tendit les fils qui me suspendaient. Ceux-ci vibrèrent en me chatouillant, mais aucun son ne sorti de ma bouche car ma gorge était trop nouée. Je me rendis compte que ces fils n'en étaient pas... c'était tout simplement mes tendons. En voyant mon expression terrifiée, elle éclata d'un rire démentiel.

 

« Hahaha ! Eh bien ? Ne te sens-tu pas à l'aise, ni fier d'être le centre de toute attention ? »

 

    Une lumière blanche, aveuglante, s'alluma et je faillit refermer les yeux pour oublier cette horrible vision. Je me trouvais suspendu au plafond de ce qui semblait être un chapiteau et en face de moi se trouvaient des dizaines d'enfants, également suspendus par leurs tendons. Ils avaient tous la langue arrachée.

 

« Alors, que dis-tu de mon Freak Show ? Oh, ne fait pas attention à leurs visages, je n'ai jamais favorisé la beauté ! »

 

    Elle se retourna vers moi et me caressa les cheveux.

 

« Mais toi tu es différent... Tu es beau. »

 

    Elle me baisa le front et recula de quelques pas, puis elle fronça les sourcils.

 

« Hum, quelque chose ne va pas... Je ne peux pas bouger facilement ta tête; Si la marionnette n'est pas parfaite, ce n'est pas drôle, on ne peut plus jouer... »

 

    Elle disparu un instant, tandis que j'avais des nausées à cause de tout ce sang dans ma bouche. Elle revint en tenant fermement un grand bâton. Je devinait ces intentions, mais je ne parvenais pas à crier. J'arrivais seulement à émettre des couinements de goret destiné à l'abattoir. Et j'aurais préférer ça. Elle disparu à nouveau de mon champ de vision. Je sais qu'elle est dans mon dos. Elle me glisse entre deux ricanements un « Ca va piquer un peu... » . Et alors, je sentis une énorme secousse contre mon crâne, un courant d'air glacial et un liquide couler dans mon dos. La dernière chose que j'entendis fut « Tu sais pourquoi les marionnettes de Mary the Puppet sont de si bonnes qualité ? Tout simplement car j'utilise les matérieux les plus réalistes possibles ! » accompagné d'un éclat de rire abyssal.

 

    Puis le rideau tomba.

Objets: 19 - 21 Sur 71
<< 5 | 6 | 7 | 8 | 9 >>