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Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

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Creepypastas

La fille aux corbeaux (Raven)

27/06/2016 20:01

    Je viens d'emménager dans une maison. Elle est parfaite pour quelqu'un qui vit seul, comme moi. Elle donne sur une forêt remplie de corbeaux. Leurs cri ne sont pas agréable mais bon, quand je pourrais, je les tuerai, ces saletés d'oiseaux !

 

    C'est ma première nuit dans cette maison vide. J'entend ces bêtes jusque dans ma chambre, ils n'ont pas fini de piailler ?!

 

    J'entend des pas dans le jardin... J'espère qu'il n'y a pas de foutus mammifères, j'aurais dû rester dans ma stupide ville !

 

    Le lendemain matin, je me réveille dans une vision de cauchemar. Le sol de ma chambre... Non, de ma MAISON est recouverte de cadavres de souris ! Et des corbeaux qui les bouffent ! Sales bêtes ! Malgré le dégoût, je les vire et j'enlève les cadavres, quand je vis sur le mur, marqué au sang : "Va t'en ou tu vas mourir, petite souris."

 

    Mais quel est le crétin qui a mit ça ?! Je n'ai pas de voisin et la ville est loin. Ce sont des stupides gosses ? Enfin, peu importe.

 

    Après avoir nettoyé tout ça, je sors de ma maison, et je vois du sang mener jusqu'à cette forêt. C'est l'imbécile qui m'a fais ce coup, sans aucun doute !

 

    Sans réfléchir, je suis cette piste. Je vois des corbeaux me fixer du regard. Je me sens mal à l'aise. Une silhouette noire apparaît devant moi.

 

    C'est une jeune fille aux cheveux et aux yeux bruns et aux habits noirs. Elle a une cape, un masque -un loup, plus précisément- et un chapeau, tous de couleur noire. Elle me fixe du regard, et d'un seul coup, des dizaines... Non ! Des centaines de corbeaux se jettent sur moi ! J'arrive à m'enfuir, mais les corbeaux me foncent dessus et la petite fille parvint à me blesser, mais j'arriva tout de même à rentrer chez moi. Maintenant, j'entend ces piaf partout, croâssant dehors.

 

    J'ai le temps d'allumer mon ordinateur et d'écrire les causes de ma mort. Mais si j'y réchappe, j'aurais l'air bien stupide. Bref, si vous retrouvez mon histoire, s'il vous plaît... Faites attention aux corbeaux, et encore plus à la fillette. J'entend la porte d'entrée s'ouvrir et la fille chante. Ils sont là...

 

    La police arriva au domicile après plusieurs semaines pour récupérer le loyer impayé. Ils retrouvèrent un squelette assit sur son ordinateur éteint. Au loin, dans la forêt, la petite fille des corbeaux chantait une mélodie...

J'ai fait une erreur

27/06/2016 18:03

    Tous les soirs, j'entends mon fils de 9 ans sangloter et se plaindre dans sa chambre, il dit qu'il a peur du noir, qu'il n'arrive pas à dormir.


    Veilleuse, lumière du couloir allumée, toutes ces « techniques » que j'employais pour tenter d'endormir mon fils étaient peu efficaces et se révélaient coûteuses sur les factures. Mon salaire minable ne me permettait pas de faire de folie comme ça, surtout pour une peur enfantine.
 

    Mon travail en laboratoire m'exaspérait, ainsi que mes collègues, ils ne voulaient rien tenter ! On avait tout ce qu'on voulait, et sous la main ! Mais la peur les empêchait d'avancer vers le progrès, avec moi, ils me disaient que je ne savais pas dans quoi je m'aventurais... Que d'idioties ! J'avais donc décidé de voler du matériel et de prendre mon sous-sol en salle d'expérience, ou même d'avancée scientifique !
 

    Je ne dormais plus de la nuit, mon fils pleurait et la lumière du couloir me dérangeait. Je décidais donc d'aller regarder la télévision pour me fatiguer un peu plus. Alors que j'étais affalé sur mon canapé, une idée incroyable m'apparut dans ma tête, telle une lumière, elle était fabuleuse ! Je sautais de mon canapé et courais vers le sous-sol ou j'avais récemment installé mon matériel. Une fois de plus, mon génie avait parlé ; pour vaincre ses peurs, il faut les connaître et les affronter, mon fils ne craindra plus sa peur infondée sur le noir !
 

    Quelques instants plus tard, j'avais anesthésié mon fils pour que je puisse le délivrer de son tourment. L'opération avait failli rater deux fois mais je l'ai soutenu, je lui ai parlé pendant toute cette longue nuit de douleur. Il semblait se débattre et paniquer dans son sommeil artificiel, il gémissait et transpirait énormément. Sur la fin de l'opération, je dû prendre l'initiative d'éteindre la lumière pour ne pas mettre en faillite mon travail et la vie de mon fils, seul point de lumière ; une lucarne encrassée par la poussière, laissant passer la faible lumière de l'aube.
 

    J'avais presque perdu mon fils dans cette opération,mon seul et unique fils, j'aurai dû avoir peur de le perdre... Mais non, c'est pour ça que mes abrutis de collègues n'avancent pas, ne progressent pas, ils ont trop peur de perdre, de perdre des vies. J'ai laissé mon fils se réveiller seul dans son lit, j'ai fermé la porte à clefs et coupé toute source de lumière pouvant le mettre en péril, il a besoin de repos pour vaincre sa peur.
 

    C'est vers la fin de la journée que je repris espoir, mon fils, mon nouveau fils pleura, il se plaignait du noir et de ne pas retrouver sa veilleuse. Je ne veux plus te faire du mal, tu vas vivre sans peur maintenant. Je me tenais à côté de la porte près à ouvrir à mon fils, la lumière éteinte, toujours.
 

    Je l'entendais se lever de son lit avec difficulté, il tâtait les parois des murs pour se diriger vers la porte. Je déverrouillais la porte pour le laisser sortir ; une première main m'apparut, la main non touchée, pour qu'il puisse éteindre les lumières des pièces voisines. Le reste du corps se dévoila enfin entièrement : son corps était intégralement teinté d'une couleur très sombre, je pouvais décider de lui laisser sa couleur originel mais je voulais lui faire comprendre qu'il allait devoir vivre avec son ancienne peur. J'avais, par contre, laissé sa main droite telle qu'elle était pour qu'il puisse éteindre les lumières des pièces voisines, comme je l'ai expliqué précédemment. Mais l'opération ne s'arrêtait pas à changer de couleur la quasi-totalité de son corps ; la partie sombre ne supportait pas la présence de luminosité sous peine d'infliger une douleur aiguë à la partie touchée. Il ne semblait pas être choqué de sa nouvelle apparence, sans doute encore un peu assommé par l'opération.
 

    Je m'étais habitué à vivre dans le noir quasi-total pour pouvoir l'aider à combattre sa peur, être présent. Il semblait presque habitué, il se débrouillait sans trop de mal à se diriger sans utiliser ses yeux et ses mains.
 

    Durant quelques jours suivants, son comportement changeait, il sursautait à des moments inappropriés et se retournait sans arrêt. Après ses changements comportementaux, il me faisait presque douté de lui-même, il s'approchait de moi en poussant de petits rugissements d'animaux et laissait glisser très lentement sa main contre les murs pour éteindre les lumières.
 

    Il ne dormait quasiment plus, il errait dans la maison sans but précis et venait me réveiller en enlevant ma couette d'un coup sec, de manière presque violente.
 

    Un jour, tard dans la soirée, en rentrant du travail, je retrouvais ma maison saccagée ; les meubles renversés, les cadres brisés, le papier peint arraché du mur et surtout, les ampoules écrasées au sol, comme piétinées...
 

    Je l'appelais, priant qu'il soit encore là, je le cherchais dans toutes les pièces, rien, il n'était plus là... Un bruit de verra cassé m'interpella, il se répétait de façon irrégulière, je me retournais et découvris mon... fils... Il semblait ravagé par la folie, il avait dans sa main mes éprouvettes qu'il avait pris dans mon laboratoire. Il les brisait frénétiquement sur le sol, il leva les yeux vers moi, ils étaient presque devenus blancs, il se redressa en prenant appui sur la table et s'approcha lentement de moi. Il s'arrêta à deux mètres de moi, je restais immobile, il me lança ensuite des éprouvettes encore remplies au visage qui éclatèrent pour relâcher leur contenu. Une vive douleur s'empara de moi, je me recroquevillais sur moi-même et pendant cet instant, je me sentais perdre connaissance.
 

    Je me réveillais dans mon laboratoire, je le reconnaissais à peine dans l'obscurité et dans l'état dans lequel il était, mais je ne prenais pas la peine de me lever. Le sol était froid, voire glacial, j'entendais la porte se refermer et un bruit de serrure tourner.
 

    J'ai peur de ce que j'ai fait, j'ai peur du progrès...

Bloody Painter

23/06/2016 22:37

    Helen avait quatorze ans. Ses cernes donnaient l'impression qu'il n'avais jamais dormi. Il ne s'occupait pas non plus de ses cheveux noirs en bataille, il n'aimait pas faire d'effort pour prendre soin de lui; c'est une chose futile.

    Sa place est au fond de la salle de classe, près de la fenêtre; il est toujours assis ici à dessiner tranquillement, comme si ça représentait tout pour lui. Il n'aime pas vraiment se socialiser, c'est un solitaire.

    Après l'école, il y avait quelqu'un qui s'était fait pousser par terre. C'était Tom, il est toujours victimisé, pas parce qu'il avait fait quelque chose de mal, mais seulement car les gens autour de lui ne l'appréciaient pas. Ce genre de chose arrivait souvent, et Helen y était habitué. Bien qu'il se sentît mal pour Tom, il ne voulait pas s'en mêler, car c'est assez ennuyeux.

    Pendant la récréation, Judy dit, tout en cherchant, qu'elle a perdu sa montre. Helen décidait de ne pas l'aider, vu que ça ne le concerne pas. Mais soudaint, quelqu'un vit quelque-chose briller dans le sac d'Helen.
 

" C'est quoi, ça ?! "

    Demanda Ban en mettant sa main dans le sac, et en tira une montre incrusté de faux diamants. Helen fût très surpris de la voir, puisqu'il ne savait pas comment elle était arrivé ici.
 

" Ah ! C'est ma montre ! "
 

    Ban donna la montre à Judy. Les deux regardaient maintenant Helen d'un regard noir.
 

"Ce n'est pas moi... Dit Helen, toujours en train de dessiner sur son cahier, sans relever ne serait-ce qu'un peu sa tête.
- Mais oui, bien sûr ! " Judy quitta la classe avec Ban.

 

    Le jour suivant, comme d'habitude, Helen s'assit à sa place pour dessiner. Il remarqua que l'atmosphère n'était pas normale autour de lui; les gens commençaient à chuchoter des choses sur lui, et certains mêmes le traitaient de "voleur". Il décida de ne pas s'expliquer, parce qu'après tout, ça serait inutile.

    Le temps passa, et Helen devint une nouvelle cible d'agression; tout ce qu'il faisait maintenant obtenait des réactions exagérées. Il n'aimait pas ça, mais il ne résistait pas. Il gardait ses sentiments dans son cœur, il gardait le silence.

 

    Jusqu'au jour où Ban vint le voir et lui arracha des mains son cahier, avec ses dessins inachevés dessus.


" Encore ces trucs sans intérêt. " lança Ban, en arrachant quelques pages de dessins, les déchirant en morceaux, attendant de voir la réaction d'Helen.


    À ce rythme, les sentiments qu'il cachait allaient surgir. Il frappa Ban d'un coup-de-poing à la tête, et commença à se battre. Helen n'était pas très puissant, donc il se fit tabasser en un rien de temps. D'autres écoliers étaient venus pour voir la bagarre, sans l'arrêter; quelques personnes lui piétinèrent même la tête et l'estomac.

    Tout de suite après, la sonnerie retentit, tout le monde arrêtait ce qu'il faisait et retournait en classe, à leur place avant que la professeure n'arrive. Helen retournait sur sa chaise, comme si rien ne s'était passé. L'enseignante entra dans la classe un peu plus tard.


" Mon dieu, Otis (le nom de famille d'Helen) ! Que s'est il passé ? "


    Helen avait tellement de bleus visibles sur lui que la maîtresse le remarqua directement en entrant dans la salle. Tout le monde se tourna pour le regarder, attendant de lui une réponse, tout en le regardant sombrement d'un air meurtrier.


" Je suis tombé dans les escaliers, Madame. " Répondit-il avec un soupir, voyant les regards assassins disparaître.


    En rentrant à la maison, ses parents lui ont également demandé ce qu'il s'est passé, et il répondit la même chose. La veste bleue qu'il porte couvre tous les bleus qui ne sont pas sur son visage. Ses parents le crurent sur parole. Habituellement, quand ses parents lui demandent comment s'était passée l'école, il répondait toujours "Bien." Il leur mentit même en disant s'être fait plein d'amis, vivant gaiement chaque jour. Helen refusait de dire à ses parents la vérité, il ne voulait pas qu'ils s'inquiètent pour lui.


    Quelques mois sont passés. Il s'était habitué aux critiques et à se faire frapper, et humilier était une chose normale pour lui; il était complètement immunisé à ce genre de chose, maintenant. Qui l'avait piégé au début ? Pourquoi le coupable a-t-il fait ça ? Tout cela n'importait plus désormais. Plus rien n'est important, désormais.


" Salut ! Tu es là ? "


    Helen reçu un message d'une personne inconnu sur Facebook.


" Qui es-tu ? Répondit-il.
- Je suis Tom, je suis dans ta classe. "


    Tom n'avait jamais interagit avec Helen auparavant. Ceci le surpris un peu.


" C'est pour ? Demanda Helen.
- Hum, tu vas bien ?
- C'est pas tes affaires. " Répondit-il à la question de Tom.


    Ce dernier écrivit pendant un certain temps avant d'envoyer ce message.


" Écoute, je sais comment tu te sens en ce moment. On est dans la même situation. Je voudrais vraiment t'aider, mais je ne peux pas … Désolé. "


    Après ce message, Tom et Helen se parlèrent par message pendant longtemps, et Helen se sentait beaucoup mieux après lui avoir dit toute la souffrance et tout ce qu'il a enduré. Maintenant il peut même blaguer avec Tom. Helen utilisait souvent le smiley " :) " pour montrer sa joie. C'était la première fois qu'il pensait s'être fait un ami.

 

    Dans l'après-midi, le temps était chaud.
 

" Viens me voir sur le toit après la première heure de cours de l'après-midi. On doit parler, me demande pas pk. " Avait demandé Tom par texto hier soir.
 

    Helen suivit les instructions, et rencontra Tom sur le toit, il fit un signe de la main et en marchant vers lui en disant
 

" Hey Tom ! Comment ça va, mon ami ? "
- Hum… J'ai quelque chose à te dire… Quelque chose d'important… Dit Tom, avec une expression sérieuse. Tu te rappelles l'incident du vol de montre ? "


Comment Helen pourrait il l'oublier ? C'était à cause de ça qu'il avait commencé à souffrir ! Helen acquiesçât pour dire qu'il s'en rappelait.
 

" J'étais le coupable... "
 

    Tom baissa les yeux, terrifié à l'idée de regarder Helen dans les yeux.
 

" QUOI ?! Helen était choqué.
- J'ai volé la montre de Judy et je t'ai fais passé pour le coupable.
- Pourquoi t'as fais ça ?!
- Maintenant que tu es la nouvelle victime, ma vie est tellement plus heureuse. " Tom sourit niaisement.
 

    C'est vrai, quand tout le monde a décidé de victimiser Helen, ils n'ont plus embêté Tom. Il est comme un jouet délaissé. Pour lui, c'était parfait. Le temps qu'il passait en étant silencieux, il l'utilisa pour vivre sa scolarité sereinement. Il avait réussi. Son plan était outrageusement parfait.

Helen attrapa Tom par le col de son t-shirt, et, après l'avoir poussé un peu, ils finirent au bord du toit. Tom glissa et tomba du toit. Helen attrapa instantanément sa main, et essaye de le tirer, mais il n'a pas assez de force pour cela.


" Je suis désolé, Helen. "
 

    Tom tomba. Helen ferma ses yeux, il avait peur de regarder ce qui allait se passer. Il ne pouvait pas imaginer ce qui arrivait quand on tombe d'un grand bâtiment de six étages...
 

    Quand les policiers sont arrivés, ils interviewèrent Helen. Il était bien trop horrifié par l'accident pour pouvoir dire un mot.

    Encore une fois, Helen était devenu un sujet de discussion pour les étudiants. Quelques personnes pensaient qu'il avait poussé Tom du toit, mais la plupart des autres pensent que Tom s'est suicidé et qu'Helen n'a pas réussi à le sauver, car ils l'ont vu attraper la main de Tom avant qu'il ne tombe.

 

    Cette nuit, Helen pleurait et tremblait dans sa chambre, il n'arrivait pas à empêcher la culpabilité de grandir en lui. Il avait besoin de se calmer, et soudainement, une pensée lui traversa l'esprit :
 

" Mais... Ce n'est pas ma faute si Tom est mort. Il méritait de mourir, de toute façon ! "
 

    Cela l'aidait à se sentir mieux, et sa culpabilité s'évaporait aussi. Helen sourit d'une manière effrayante.
 

" Tom a reçu sa punition… Je suppose qu'il est temps pour les autres d'avoir la leur, non ? "
 

    Ses pleurs se transformaient en rire, dans l'obscurité de la nuit.

 

    Les camarades de classe d'Helen décidèrent de faire une fête le jour d'Halloween, pas pour célébrer Halloween, mais juste pour que leurs amis se réunissent le temps d'une fête. Évidemment, Helen n'était pas invité à la fête.

    La nuit avant Halloween, Judy et Maggie se parlaient sur Facebook. Les deux vivaient dans l'internat de leur école, et la chambre de Judy est juste à côté de celle de Maggie.


09:03 – Judy : Qui vient à la fête de demain ? Je suis si impatiente ! Very Happy !
09:03 – Maggie : La plupart de la classe sera là. Mais j'ai envoyé plein de messages à Ban et même si les messages sont tous lus, il ne me répond jamais. C'est quoi son prblm ?
09:04 – Judy : Je suppose qu'il travaille
09:06 – Maggie : Il se passe des choses bizarres… Depuis quelques temps j'entends des bruits de pas qui viennent de ma porte… Je crois que qqn marche dans l'internat
09:06 – Maggie : Attend, je vais voir

    (Maggie vit quelque chose d'inhabituel à travers la serrure de la porte)

09:07 – Maggie : omg !! Y'a un gars dehors il porte un masque et une veste bleue, et il a un couteau. Et il est PLEIN DE SANG !!
09:07 – Maggie : Putain ! Il tape sur ma porte là !
09:08 – Maggie : mon dieu mon dieu mon dieu !!
09:08 – Judy : Calme toi et essaye de trouver une arme ou n'importe quoi
09:08 – Judy : Essaye de te protéger !
09:09 – Maggie : Il essaye de tourner la poignée, mais heureusement je l'ai fermé à clé !
09:09 – Maggie : J'ai peur !!
09:09 – Judy : Maggie !
09:09 – Maggie : Qu'est ce que je dois faire ?!
09:09 – Judy : Maggie, écoute
09:09 – Maggie : SAUVE MOI !!
09:09 – Judy : Maggie, calme toi
09:09 – Judy : Maggie
09:10 – Judy : Maggie ?!
09:10 – Judy : t là ?!

    Les messages étaient marqués comme lu, mais Judy ne voyait pas de réponse. Soudaint, Judy entendit la porte de sa chambre s'ouvrir. Au moment où elle se tourna, elle sentit une souffrance horrible dans son estomac. Une personne couverte de sang, portant un masque ainsi qu'une veste bleue était entrée dans sa chambre et l'avait poignardé.
    Cette nuit, tous les étudiants qui étaient dans l'internat ont été tués. Personne ne sait comment le tueur a fait. Le meurtrier a utilisé le sang de ses victimes pour peindre les murs. La plupart des peintures représentaient le même smiley " :) ". Un bon nombre de cadavres ont étés émincés et écrabouillés, probablement pour avoir plus de "pigments". Helen Otis, le coupable, est toujours en fuite.
 

    Dans le salon de discussion où Judy et Maggie se parlaient, un message avait été écrit pour répondre au premier message de Judy, de 09:03 :

 

" 10:15 – Judy : Ne soit pas si impatiente pour demain :) Car il n'y aura pas de demain. "

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