Bienvenue à vous sur Creepypastas Françaises,

Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

Attention ! Certains écrits contiennent des passages/propos violents, voir choquant. Ainsi, ce site est déconseillé au moins de douze (12) ans (déconseillé, pas interdit. Si vous avez moins de douze ans, le site ne vous est pas interdit, mais vous êtes responsable de ce que vous lisez).

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Creepypastas

Il te voit

23/12/2015 17:18
Tu te sens observé ? Pourtant, il n'y a rien. Mais si jamais il y avait quelque-chose ? Quelque-chose qui te regarde qui t'observe, même dans les endroits les plus intimes. Il est là, mais tu ne le vois pas. Il connaît tes habitudes. Il sais que tu es beaucoup sur l'ordinateur, que tu aimes avoir peur. Il sait quels sites tu fréquentes, quelles chaînes youtube tu regardes. D'ailleurs, peut être est-ce lui qui a écrit ce que tu es en train de lire. Il attend. Il attend le bon moment. Tu sens son souffle sur ta nuque. Est-il brûlant ou bien glacial ? Un souffle sans corps. Tu ne le vois pas, il se cache dans un coin sombre. Tu crois voir quelque-chose du coin de l'oeil. Tu ne peux pas le dire à qui que ce soit, personne ne te croirait. Tu es seul contre lui. Tout seul. C'est son avantage. La peur l'attire... Ta peur l'attire. Il te connaît si bien qu'il sait ce que tu veux faire. Il peut peut-être même lire dans tes pensées, qui sait ? Tu ne peux rien faire contre lui, car il est nul part et partout à la fois. Tu as peur ? Il aime ça. Il s'en délecte. Tu joues à son jeu sans le vouloir. Il est le chasseur et toi, la proie. Il joue avec toi. Il attend le bon moment pour mettre fin à ce jeu. Il patiente en t'imaginant de quelle manière tu pourrais bien perdre, alors sois prudent...
 

Rémos

21/12/2015 15:58
    Voici un récit de village parlant d'un garçon sans yeux qu'une amie m'a raconté.
 
    Tout commença chez ce fameux garçon, un jour où il était seul avec sa mère, après le divorce de ses parents. Ce dernier ayant profondément affecté sa mère, lui causant un dédoublement de la personnalité, que la plupart des personnes appellent "Schizophrénie", bien que les deux n'ont rien à voir. Ce problème lui causa parfois des crises diverses, mais elle arriva malgré tout à le cacher à son fils.
 
    Ce jour-là, sa mère était dans la cuisine en train de faire à manger. Elle était en train de couper des carottes, quand une de ces fameuses crises, plus forte et dangereuse que la moyenne, se manifesta. Elle passait généralement ses crises sur les meubles et les murs, mais, malheureusement pour lui, Rémos, de son surnom Rémi, ce garçon, se trouvait être au mauvais endroit au mauvais moment. Dans la cuisine. Sa mère, couteau en main, plaqua Rémi contre le mur et le poignarda. Mais elle ne s'arrêta pas au premier coup de couteau, Non... Elle lui planta la lame dans ses yeux, les crevant, et l'égorga, l'éventra, le tua de toutes les coupures possibles et inimagimables, recouvrant de sang le carrelage blanc imaculé de la cuisine. La crise passa, et elle réalisa ce qu'elle venait de faire. En proie à la panique, elle traîna le cadavre et l'enterra dans le jardin.
 
    Plus les jours passaient et plus elle dépérissait, rongée par la culpabilité. Elle avait régulièrement des hallucinations auditives et visuelles, où elle revoyait son geste, encore et encore, comme un vieux film d'horreur dont elle faisait partie. Dans la cuisine, où elle était tombée au sol en pleurs, suite à une de ces hallucinations, elle cru entendre le grincement de la porte du jardin. Elle fit taire ses gémissements et resta immobile, guettant un autre son. A force d'entendre des sons immaginaires, elle ne savais plus différencier le réel de l'imaginaire.
 
    Elle se releva, essuya ses larmes, avant de repleurer de plus belle, jusqu'à ce qu'elle entende un autre son, celui de la porte de la cuisine qu'elle laisse généralement entre-ouverte, et qui était, cette fois, ouverte en grand. Elle cru apercevoir une silhouette du coin de l'oeil. Elle demanda, d'une voix tremblante et sanglottante :
 
" Qui... Qui es là ? "
 
    A ses mots répondit une voix familière. Trop familière.
 
" Maman... "
 
    La silhouette se dessina devant elle. La mère recula contre le mur, couteau dans les mains, elle se laissa tomber au sol.
 
" Maman... Où es-tu ? Je ne vois rien... "
 
    Elle hurla. En entendant son cri, Rémos tourna la tête vers elle. Ses orbites étaient vides. Des larmes de sang s'en écoulaient et tombaient au sol.
 
" Maman... Je ne vois rien... Donnes-moi tes yeux... "
 
    Elle eut le courage de lui adresser quelques mots faibles.
 
" Rémi... Ce n'est pas possible, je... Je t'ai tué !
- Oui, maman... Et tu m'as fait du mal... Beaucoup de mal... Trop pour que tu puisses l'imaginer...
- Je... Je suis désolée, Rémi ! Pardonnes-moi ! Je ne savais pas...
- Tu ne savais pas quoi ? A quel point tu m'as fait mal ? Je peux te montrer, comme ça, tu le sauras... "
 
    Rémos s'approcha d'elle en saisissant au passage l'un des couteaux posés sur le plan de travail. Il la tua de la même manière qu'elle l'avait, à la seule différence qu'il lui arracha les yeux avant le premier coup de couteau. On dit que malgré son meurtre, sa soif de vengence ne s'est pas tarri. D'aucuns prétendent avoir vu un garçon sans yeux errer dans les rues à la tombée de la nuit à la recherche d'une victime frêle, principalement des enfants, des jeunes filles et des personnes âgées. Faites attentions si vous sortez dehors la nuit, on ne sait sur qui vous pourriez bien tomber...
 

Nightmare Flex

21/12/2015 12:05
    Vous le connaissez tous. Vous ne savez peut-être pas son nom, si son histoire, mais vous savez qui il est. Il est celui qui se cache dans l'obscurité, celui qui vous poursuit dans vos cauchemars. Il est celui dont vous avez peur la nuit, il se cache dans vos pires craintes et dans les coins sombres que vous préférez éviter. 
 
    Ceci est son histoire. 
 
    Un après-midi ensoleillé, il s'ennuyait, tout seul dans sa chambre, il se décida d'appeler son meilleur ami pour aller jouer dehors après avoir demandé l'accord à sa mère. Il saisit le téléphone familial et composa un numéro. Après plusieurs bips, il entendit la voix de la mère de son ami. 
 
- Allô ? 
- Bonjour, c'est Alexandre, est-ce que Tom est là ? Demanda-t-il.
- Oui, bien sûr, je te le passe, ne quittes pas.
 
- Allô ? Alexandre ?
- Tom ! Tu veux aller jouer dehors ?
 
    Il ne lui laissa pas le temps de répondre et reprit.
 
- Rendez vous sur la falaise du vieux marin ! A tout de suite ! 
 
    Puis il raccrocha sans écouter la réponse de son ami. Il alla chercher sa veste et ses chaussures qu'il mit rapidement, puis il embrassa sa mère qui lui demanda d'être prudent, de ne pas accepter de bonbons de la part d'étrangers. Il lui répondit qu'il promettait que oui et ferma la porte avant de se rendre sur le trottoir. 
 
    C'était une belle journée de printemps, les oiseaux chantaient joyeusement, il faisait plutôt chaud mais connaissant la devise « En Avril, ne te découvre pas d'un fil », alors il ne s'était pas fait avoir en mettant juste un tee-shirt et un pantalon qui lui arrivait au genoux comme il l'avait fait l'année dernière au même moment de l'année. 
 
    Il passa devant une vitrine et vit un clown, un homme déguisé; sans doute, avec un sachet de bonbons et des ballons dans la main, il paraissait triste et le salua de la main. Alex l'ignora et quand il se retourna pour voir s'il le suivait, il avait disparu. « Envolé avec ses ballons », se disait-il. Il ne s'attarda pas et continua son chemin et passait devant un lotissement avant de tourner à droite et de gravir la petite pente et arriva sur la petite bute qui surplombait la mer et ses remous continuels, elle faisait au moins 3 ou 4 mètres.
 
    Tom était arrivé avant lui , il habitait plus près qu'Alex, il avait les cheveux en batailles, ses petites lunettes rondes tombaient sur son nez en trompette, il portait une chemise blanches sans manches et un pantalon marron qui s'arrêtaient au niveau des genoux. Il n'avait pas l'air content d'être ici, il avait les bras croisés sur sa poitrine. Il faisait la tête, ses sourcils étaient froncés et son nez aussi. 
 
- Qu'est-ce qu'il y a, Tom ? S'inquiéta Alex.
- Mes parents ne veulent plus qu'on vienne ici...
 
    Le visage souriant de Alexandre devint rouge de colère et ses sourcils s'étaient froncés.
 
- Pourquoi as-tu dis à tes parents où on se retrouve ? C'est notre planque ! Tu as fais un pacte, tu te souviens ?! Cria Alex, hors de lui.
-Je suis désolé, commença Tom.
-Cela ne change rien ! Tu n'as pas tenu ta promesse ! 
 
    Il se posta devant son ami, pour un garçon de douze ans, il était particulièrement grand. Il dévisagea son ami puis répliqua tout en le regardant dans les yeux, qui étaient dorénavant remplis de larmes « Tu n'as pas tenu ta promesse !! » puis il le poussa de toutes ses forces. Tom vacilla puis tomba de la pente. Il s'écrasa sur la plage rocheuse en contrebas avec fracas et un gros « Crac ! » se fit entendre.
 
    Alex ne comprit pas ce qu'il lui avait prit. Comment il avait pu faire ça. Il cria à l'aide et entendis des voix au loin et des personnes couraient dans sa direction. 
 
    Il se pencha pour voir le corps de son ami, il voulait savoir s'il allait bien, s'il était toujours en vie. Alors il se mit a genoux le plus proche du vide possible et se pencha en tendant sa main vers son ami. 
 
- Attrapes ma main, Tom ! Cria-t-il.
 
    Son ami ne répondait pas mais il continuait de le fixer avec ses grands yeux verts. Il se pencha encore un peu plus et glissa sur ses mains avant de tomber lui aussi dans le vide. Il atterris sur le corps de son ami qui amortis sa chute. Il entendit une femme hurler et des sirènes de pompiers qui se rapprochaient de plus en plus. Avant que le noir ne l'engloutisse, il leva les yeux en l'air et revit ce clown. Il paraissait content, cette fois. Il avait lâché ses ballons rouges qui s'étaient perdus dans les airs. Il souriait à Alex de toutes ses dents. Elles étaient anormalement pointues...
 
    Ses yeux se fermèrent quand le clown disparut. Les pompiers arrivèrent quelques minutes après. Il ne purent sauver qu'Alexandre, Tom était en trop mauvais état, presque tous ses os étaient cassés et même si les médecins auraient pû faire quelque-chose, il risquerait de ne plus jamais marcher de sa vie. 
 
    Alexandre resta 4 ans dans le coma sans donner signe de vie. Quand un jour, ses yeux s'ouvrirent miraculeusement. Sa mère était assises à côté de lui , elle avait vieillit, ses cheveux avaient blanchis, sans aucun doute par peur de perdre son petit garçon adoré. Son mari était mort quelques mois après l'hospitalisation de son fils dans un accident de voiture. 
 
    Quand elle vis les yeux de son cher et tendre enfant de maintenant 16 ans, elle pleura, lui prit la main et courut chercher un médecin. Elle n'avait pas remarquée que le magnifique oeil gauche de son fils était maintenant de couleur rouge sang. 
 
    Quand elle revint en compagnie du médecin et des infirmières munies de leurs matériel médical, Alexandre avait disparu, son lit était vide et les fils qui le connectaient au tensiomètre et autres appareils médicaux étaient décrochés, filochés, éparpillés partout dans la pièce. La blouse que portait sont fils était soigneusement pliée sur la chaise à la place des vêtements que sa mère avait pris soin de déposer ce matin. Elle avait ce rituel, de poser des vêtements à sa taille tous les matins, depuis l'accident, en espérant le voir les porter un jour. 
 
    Elle marcha jusqu'au lit vide où se trouvait son fils un peu plus tôt et s'effondra en pleurs. Les infirmières firent ce qu'elles purent pour consoler la vieille femme. Plus tard, celle-ci mit fin à ses jours en sautant de la même falaise que son fils en se noyant à la suite de sa chute. 
 
    Alex, quant à lui, restait introuvable. Mais il était toujours vivant. Il vagabondait dans une forêt à la recherche d'une personne particulière. 
 
    Il ne savait pas de qui il s'agissait, mais quelque chose lui disait que quand il la trouverait, il la reconnaîtrait. 
 
    Il la reconnaîtrait entre mille.
 
    Un clown. 
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