Bienvenue à vous sur Creepypastas Françaises,

Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

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Creepypastas

Jouons dans les bois

27/02/2016 19:34

    Cela remonte aux années 90, dans un petit village japonais, à une trentaine de kilomètres de la foret d'Aokigahara. En moyenne, là-bas, une personne se suicide tout les trois jours. Et pourtant, ces faits n'ont aucun rapport avec notre histoire. Cette dernière commence dans une petite maison isolée, en périphérie du village. Les habitants ne comprenaient pas que Mme Nishimura veuille vivre ici avec ses deux filles. C'était, avait-elle dit, pour se rapprocher plus de la forêt, afin que ses enfants puissent se défouler loin du jardin de la petite maison. Et c'est bien ce qu'elles faisaient. Dès qu'elles le pouvaient, elles allaient courir seules dans les bois, pour jouer à des jeux de petites filles bien connus. Pourtant, lorsqu'elles allaient s'y amuser trop tard, leur mère les rappelaient rapidement à l'ordre, leur disant que la nuit, la brume aura vite fait de les égarer. Une mère vigilante, donc, mais peut-être pas assez, ou plutôt pas tout le temps...

    Ce récit commence vraiment lors d'une soirée d'automne. Il faisait assez froid, et pourtant, les deux petites, Judi, neuf ans, et Madie, sept ans, n'étaient pas plus habillées que ca. Madie jouait tranquillement avec sa corde à sauter, tandis que Judi se balançait sur la balançoire du jardin. Leur mère, pendant ce temps, se démenait pour leur préparer une tarte aux pruneaux, dont l'odeur envahissait peu à peu la pièce. Plus le temps passait, plus les gamines s'amusaient, et elle ne virent pas que la nuit commençait a tomber. En effet, ce soir, c'était la nouvelle lune, donc pas de lumière lunaire pour se guider. La forêt commença à se couvrir d'un voile de brume. Plongées dans leurs jeux, à aucun moment les fillettes ne semblèrent remarquer que le brouillard, cette nuit là, était beaucoup plus épais. Ce fut à ce moment là que la petite Judi entendit un faible craquement de branche. Elle se tourna vers le son, mais celui ci provenait de la forêt. Elle hésitait, car elle savait que si elle y allait, elle serait sermonnée par sa mère. Mais la curiosité, si présente chez les enfants, l'emporta finalement, et elle se dirigea vers la nappe de brume.

    La tarte était presque prête. Il ne restait plus qu'à appeller les fillettes, et elles pourraient passer à table. Elle lança donc son appel par la fenêtre, légèrement entrouverte, mais ne reçu aucune réponse. A peine l'eut-elle refermée que les lumières vacillèrent, comme lors d'une baisse de tension. La lampe de la salle à manger alla même jusqu'à griller complètement. Elle alla vérifier les plombs, mais ceux ci n'avaient pas sautés. Ca devait venir de la ligne, se disait-elle, elle irait bien sûr voir demain. Elle rappela ses filles, mais là encore, son appel resta sans réponse. Elle décida donc d'enfiler un manteau et d'aller les chercher elle-même, et de les gronder sévèrement. Elle tomba sur la petite Madie, qui regardait fixement la forêt. Elle allait s'approcher d'elle, lorsqu'elle s'aperçût que Judi n'était nulle part. Elle s'avança lentement vers sa fille, la retourna, et lui demanda où était sa sœur. Madie lui répondit alors que Judi était partie avec le grand monsieur. La mère fut parcourue d'un sentiment de peur, et elle demanda a sa fille où ils étaient allés. La gamine leva lentement le doigt vers le bois, et la mère tourna la tête. Elle ne vit d'abord rien, puis, en plissant les yeux, elle put effectivement apercevoir, la silhouette d'un homme, ou dans tout les cas de quelque chose d'humain, très grand, qui s'éloignait dans la brume. La mère ordonna à sa fille de retourner dans la maison, avant de s'élancer pour rattraper la créature. Mais lorsque la pauvre femme l'eut atteint, la silhouette s'était fondue dans le brouillard. Elle chercha sa fille ainée durant de longues heures, sans succès. Le lendemain, la police du village retrouva le corps sans vie de Judi, brulée et électrocutée, avec un câble électrique dénudé entre les mains.

    On comprenait mieux d'où venait la baisse de tension survenue quelques heures plus tôt...

Dark Lullaby, ou la Berceuse Sombre

02/02/2016 23:47
    Un jour, quand j'étais encore petit, mon frêre m'a raconté une vieille légende pour m'effrayer, la légende de la "Dark Lullaby", ou de la Berceuse Sombre. Une berceuse permettant d'invoquer un monstre pendant son sommeil.
 
    Il m'expliqua que pour que ça marche, je devais chanter cette berceuse au moment où je suis sur le point de m'endormir, quand je suis entre le rêve et la réalité, et qu'il fallait chanter les paroles correctement.
 
Dark lullaby, dark lullaby, il sera bientôt minuit.
Dark lullaby, dark lullaby, il est caché sous mon lit.
Dark lullaby, dark lullaby, il se nourrit de mes cris.
Dark lullaby, dark lullaby, lorsque j'ai peur, il sourit.
Dark lullaby, dark lullaby, cette nuit, je serais fini.
Dark lullaby, dark lullaby, je me réveillerai au paradis.
 
    D'après la légende de mon frère, si on chante cette berceuse, le monstre qui se prénomme "Lullaby" tuera la personne ayant chanté cette berceuse, ou son enfant s'il s'agit d'un parent. il sortira alors ses longues griffes pour trancher en deux parties le petit et laissera un message au chanteur ou à un proche de la victime indiquant qu'elle s'est fait tuée suite à sa demande.
 
    Au fil du temps, Dark Lullaby ne me faisait plus vraiment peur au point qu'un jour, lors d'une soirée un peu alcoolisée entre amis, je défia l'un d'eux de chanter la berceuse avant qu'on aille se coucher. Etant donné qu'il aimait réaliser les défis qu'on lui donnait, il le fit, tout en pensant que c'était vraiment ridicule et gamin de faire ça.
 
    Nous sommes tous les trois partis dormir. J'était anxieux. "Et si cette légende était réelle ?" Pensais-je. J'en rêva toute la nuit, je voyais Lullaby tuer mes deux amis avant de me tuer à mon tour, mais je me reveilla en sursaut au moment où il allait abbattre sa griffe sur moi. Suite à ce cauchemar, je regarda si tout le monde allait bien. Heureusement, mes amis étaient sains et saufs et dormaient à poings fermés.
 
    J'avais une envie pressente, alors je me dirigea vers les toilettes. N'étant pas rassuré du noir suite à ce rêve macabre, j'alluma toutes les lumières à l'aller et je les laissa au retour. En retournant dans la chambre, je vis avec effroi que mes deux amis étaient morts, sciés en deux, déversant leur sang par litres. Ce que je trouva sur mon lit me fit pleurer de tristesse, mais surtout de peur. Il s'agissait des deux derniers vers de la berceuse sombre. Les lettres étaient écrites avec du sang, et le trait semblait fin et tremblant, comme si la plume était accrochée au doigt de quelqu'un. Ils disaient :
 
Dark lullaby, dark lullaby, lullaby a prit tous tes amis.
Dark lullaby, dark lullaby, sa sera toi le prochain, promis...
 
    J'eut à peine le temps de relever la tête que je sentis la respiration brûlante de quelque chose derrière moi, ainsi que le tintement que font des griffes qui s'entrechoquent, prêtes à s'occuper de sa victime...

Il te regarde

23/01/2016 12:26

C'est la nuit. Vous êtes dans votre lit mais vous n'arrivez pas à dormir. Quelque chose vous dérange.

Vous fermez les yeux le plus fort possible, mais vous sentez que quelque chose vous regarde. Vous vous dites que ce n'est que votre imagination. Pourtant, une voix se fait entendre.

Elle n'est pas assez forte pour être comprise et semble trop lointaine pour qu'on soit sûr que c'en était une. Vous refermez les yeux.

Le froid tombe brutalement dans votre chambre, ce qui est bizarre pour une nuit estivale.

Des bruits de pas se font entendre à la porte de votre placard. Le plancher craque. Vous doutez que c'est le bois de votre maison qui travaille, encore le fruit de votre imagination ?

Vous ne pouvez pas vous retourner. Vous le voulez mais vous ne pouvez pas. Quelque-chose vous retient, mais vous ne sentez aucun contact. Vous commencez à transpirer malgré le froid insupportable qui règne.

Le plancher craque de nouveau. Vous prenez peur. Le bruit était trop pesant pour que ce ne soit que le bois. Vous n'arrivez toujours pas à vous retourner vers la direction du bruit qui s'est fait entendre vers le placard.

La porte grince. Elle s'ouvre lentement. Vous ne croyez plus en votre imagination.

Vous arrivez finalement à vous enfuir vers la porte de votre chambre en titubant et vous vous réfugiez vers la porte de votre petit frère, car vos parents ne sont pas là de la soirée. C'est comme dans un film d'horreur, enfermé avec un taré psychopathe qui essaye de vous attrapez.

Sa porte ne s'ouvre pas immédiatement, vous y frappez et elle s'ouvre enfin.

Vous réveillez votre frère en le secouant. La température n'a pas changé et il y fait tout aussi froid mais votre pire frayeur ne se présente pas. Il est vivant et il se réveille.

Il n'a pas l'air fatigué. Il sourit bizarrement et vous demande pourquoi vous êtes là.

Les bruits dans votre chambre n'ont pas diminué et semblent se rapprocher dangereusement de la sienne.

Soudain, les bruits semblent s'arrêter. Tout a disparu. Il n'y a plus rien. La température redevient normale mais votre frère vous demande de regarder sous son lit. Un petit bruit s'était fait entendre.

Vous décidez de regarder prudemment sous son lit et... Votre frère est là. Il dit d'une voix effrayé :

" Il y a quelqu'un dans mon lit... "

Vous vous relevez aussi doucement que vous vous êtes levé.

Il est là, à vous regarder, avec le même sourire étrange, allongé et étrangement détendu. La voix entendue précédement se refait entendre mais bien plus claire qu'avant.

" Tu as gagné à mon jeu, on refait une partie ? "

Le garçon sur le lit de votre frère vous précise de répondre à la question.

Vous préférez répondre :

Partez de ma maison.

Le garçon sourit une dernière fois et quitta la chambre tranquillement. Le bruit de ses pas se font entendre dans les escaliers. Il laisse râper ses doigts le long des murs de la maison. Le bruit paraît fort, comme de longues griffes grattant de la pierre.

Votre frère remonte enfin sur son lit, vivant mais néanmoins tout blanc. Il a atrocement peur et est tout transpirant.

Vous dites que tout est terminé sans être sûr de ce que vous dites, et à cet instant, toutes les lumières s'éteignent.

Le noir est complet, mais quelque chose fait que vous voyez un tout petit peu dans la pénombre.

Votre frère est comme figé, il regarde au dessus de vous et un terrible tremblement le secoue de toute part.

Vous vous retournez, votre regard se fixe sur la source de la lumière. Ce sont deux énormes yeux vert gris avec des pupilles fines à la verticale qui vous fixe d'un air amusé, même si rien ne vous le démontre. Une bouche se dessine lentement. Elle est grande et pleine de dents, et une voix puissante et emplie de folie vous demande :

" Tu es sûr que tu ne veux pas jouer avec nous ? "

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