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Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?
Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.
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Creepypastas
Floating Georges
17/12/2015 23:00
La Fille des Ombres
29/11/2015 16:01C'était un doux après-midi d'été que je j'ai croisée pour la première fois. Je revenais du café et j'ai fait un détour par la place de la mairie pour profiter d'une petite balade en ville. En cette saison, la place est bondée de touristes. Je n'ai jamais compris pourquoi, d'ailleurs... C'est juste un petit village perdu sans intérêt.
Au milieu de la foule, je la voyais distinctement, comme à part des autres, malgré le fait que ses habits la rendait invisible aux yeux de la plupart des passants. Pourtant, elle n'avais vraiment rien d'exceptionnel. Cheveu bruns longs, yeux marrons, un mètre soixante-cinq maximum, un vieux sweat rayé noir et gris foncé assez décoloré, un pantalon marron sans grand intérêt et des chaussures noires.
Ce qui sortait le plus de l'ordinaire était la mitaine noire qu'elle portait à la main gauche. Absolument rien d'intéressant, et pourtant... Tout semblait terne chez elle. Aucun reflet dans ses cheveux, son teint semblait grisâtre, ses yeux étaient dénués de joie et de vie, elle avait la tête basse et le dos courbé en avant, la rendant encore plus petite et elle marchait comme un jouet cassé, de manière régulièrement irrégulière.
Je l'ai observée pendant un instant. Rien d'intéressant, si ce n'est que l'atmosphère autour d'elle... Plus je la regardais et plus je me sentais fatiguée. J'étouffa un bâillement. A ce même moment, ses yeux qui ne voyaient que le vide s'éclairèrent soudain pour me regarder. Soudain, j'eu l'impression que son ombre avait changé. Pas elle, mais son ombre.
Je me sentis mal à l'aise quand ses yeux rencontrèrent les miens. Un frisson me parcourra l'échine lorsqu'elle me souris. Je détourna aussitôt le regard puis pressa le pas et me hâta de rentrer chez moi. Je n'ai presque pas arrêté de penser à cette fille étrange de la journée...
La nuit suivante, j'ai fait un rêve où j'étais constamment observée et épiée. J'errai dans les rues, chez moi, partout où j'allais, j'avais l'impression de ne pas être en sécurité. A un moment, je me suis retrouvée dans un étrange endroit vide, tout noir. Vous voyez la salle d'entraînement où une journée devient une année dans le manga Dragon Ball Z ? Voilà à peu près, mais sombre et la seule lumière semblait venir de moi, si bien que la lumière éclairait à environ cinquante centimètres et s'arrêtait assez brusquement.
J'étais perdue dans ce monde, mais en même temps, j'avais l'impression que mon véritable chez-moi était ici. J'avais aussi l'impression d'être seule et en même temps, entourée de monde. Ce qui m'a fait sortir de ce rêve, c'était une main posée sur mon épaule et quelques mots "Bienvenue dans le Monde des Ombres, là où est ta place.". Je me suis réveillée en sursaut, j'ai juste eu le temps de voir quelque-chose quitter ma chambre en sautant de ma fenêtre. D'habitude, je ne m'inquiète pas plus que ça car mon chat fait souvent ça, mais là, j'ai eu un gros doute. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit.
Le lendemain, je ne voulais pas sortir. Je l'ai vu marcher dans la ruelle en bas de chez moi. Depuis la fenêtre de ma chambre, on peut voir une ruelle juste en face qui débouche sur la rue où je vis. C'est ici qu'elle s'est engagée de sa démarche mécanique. Je suis restée à la fenêtre pour l'observer. Avant de disparaître dans l'obscurité, elle s'est retournée et m'a regardé dans les yeux. Malgré la distance, j'avais eu l'impression qu'elle était juste devant moi... C'est pourquoi j'ai fermé toutes mes fenêtres et verrouillé la porte à double tour.
J'ai passée la journée enfermée à scruter tous les recoins de ma rue par les volets entrouverts quand je me suis décidée à mettre un pied dehors. Il n'y avait rien d'anormal, et j'ai pensé que j'avais imaginé tout ça. Je suis allée à mon café habituel, assis à ma table préférée, pris mon cappuccino et lu le journal posé sur ma chaise. Je manqua de m'évanouir quand j'ai lu le mot "Ténèbres" écrit au marqueur rouge sur toutes les pages. J'ai demandé à un ami qui travaillait ici comme serveur qui était ici avant moi. Il a répondu qu'il n'avait pas fait attention mais qu'il croit que c'était une petite fille. J'ai pâlit et le suis retournée chez moi.
En entrant, je suis tombée par terre. Partout. Ce mot écrit partout, sur les murs, le plafond, le sol, les meubles. Et dans un coin de la pièce. Elle. Elle était là. Elle me souriait et me tendait la main. Elle a commencé à avancer vers moi. J'ai reculé en hurlant en voyant son ombre. On aurait dit un humanoïde en feu, avec une grande faux à deux lames dentelées dans une main. La même main qu'elle tendait vers moi. Je n'ai pas supporté une telle pression, je me suis évanouie sur le palier de l'étage en pleurant.
Je me suis réveillée sur le canapé de ma voisine. Elle m'a donné un café pour me remonter un peu et elle m'a demandé ce qu'il s'est passé. Elle est gentille et je sais que je peux lui faire confiance, je lui ai tout raconté. Elle a eu du mal à me croire mais elle sait que je ne suis pas du genre à mentir. Elle m'a donc hébergée quelques jours. Elle avait une pièce sans fenêtre dans son appartement. Elle a installé un matelas et m'a prêtée son revolver de service (elle est inspecteur) ainsi que la clef de la chambre. La première nuit, elle dormais sur le canapé, qui était près de la pièce, afin de veiller au cas où. Rien.
La deuxième nuit, je n'arrivais pas à m'endormir à cause d'un mauvais pressentiment. Elle a fait irruption dans la chambre. J'ai fait semblant de dormir jusqu'à ce qu'elle saisisse le revolver. A ce moment là, j'ai remarqué son ombre. Des fils semblaient être rattachés à ses membres, comme une marionnette. Elle la contrôlait ! Ma voisine appuya sur la gâchette au moment où je bondit hors de mon lit pour la déséquilibrer. La balle toucha mon oreille me causant cette plaie et m'assourdissant momentanément. J'eu du mal à la désarmer mais je réussi finalement. A ce moment, les fils rattachés à ses membres lui ont arraché son ombre et sont parti comme des serpents à qui on vient de lancer une torche. Elle est tombée dans mes bras, inerte. J'ai vérifié son pouls et j'ai réalisé qu'elle était décédée.
Mais mon récit ne s'arrête pas là. En me retournant, je l'ai vu. Elle. Cette fille bizarre. Elle état dans le coin de la pièce le plus éloigné de la porte, ce qui m'aurait permis de m'enfuir, mais je ne l'ai pas fait. J'étais en colère. Elle l'avais tué de sang froid, sans remords, et elle souriait ! Je me suis jetée sur elle. Je me suis éclaté la tête contre le mur. En me retournant, je vis une sorte de brume noire très épaisse qui reprenais lentement forme humaine. Humaine. Ça me fait mal d'utiliser ce mot pour une créature qui ne l'es pas.
Je tenta de nouveau l'expérience, mais je ne le pu. Mes pieds étaient entrés dans le parquet comme s'il s'agissait de ciment. J'essaya d'en sortir, en vain. Ça ne sert a rien de lutter contre elle. Les murs de béton se sont presque instantanément couverts de mousse épaisse, puis d'herbe de montagne, en enfin de lierre. La plante rampante m'immobilisa les bras. Elle s'est approchée de moi, toujours en souriant.
"Ça fait longtemps que je ne me suis pas amusée... Voyons, quel sort vais-je bien pouvoir te réserver ?"
J'étais paralysée par la peur. J'avais peur d'elle, de ce que j'allais devenir, et surtout de son ombre. Elle était si... Je ne saurais le décrire... J'avais l'impression qu'elle sortait du mur. Elle enleva sa mitaine noire, dévoilant une main noire... Noir charbon, écailleuse, recouvertes de flammes violettes et bleues. Le reste de son corps se métamorphosa pour finir comme sa main, noir et écailleux, recouverts çà et là de flammèches. Ces dernières s'intensifièrent, et commencèrent à ronger ses vêtements. Au même moment, son corps changea de forme.
Sa taille approchait du mètre quatre-vingt-dix, voir deux mètres, son visage s'affina, son corps devenait plat, sans relief, ses membres s'allongeaient mais gardaient la même finesse, ses oreilles s’appointèrent, des cornes poussaient, son nez s'effaçait et ne laissait que deux encoches au milieu de ce visage cauchemardesque, sa bouche s'allongeait et s'ornait de longues dents tranchantes. Des sortes d'ailes faites de la même brume noire qu'évoqué plus tôt arboraient son dos. Et ses yeux... Le blanc était devenu rouge, l'iris était entouré de jaune, orange au centre, et sa pupille s'était affinée pour ressembler à celle d'un chat. J'étais paralysée de peur, et même si je le pouvais, je n'aurai pas la force de m'enfuir. La pièce s'assombrit brusquement, jusqu'à devenir complètement sombre. Je ferma les yeux.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée les paupières closes à attendre mon châtiment. Tout ce que je sais, c'est que quand je les ai rouverts, je me trouvais dans ce monde des ombres. En regardant autour de moi, je vis des ombres, ou plutôt des sortes de spectres, virevolter autour de moi. J'ai avancé un peu, toujours entourée de cette faible lumière, juste assez suffisante pour empêcher ces ombres de m'approcher. Qui sait ce qu'elles pourraient faire ?
J'avais peur. Je me mit à pleurer tout en cherchant une issue à ce monde quand je suis tombée sur un puits de lumière. J'ai couru vers lui. Une porte. Juste une porte, sans mur, sans rien autour ni de l'autre côté. Peu importe, je l'ai ouvert. C'était la pièce où je me trouvais quelques instants auparavant. Je faillit vomir en voyant mon cadavre, emprisonné dans le sol et le lierre. Inutile de le décrire, vous l'avez sûrement sous les yeux. Remarquez, mon cadavre n'a pas d'ombre, car je suis ici, dans cette pièce, dissociée de mon corps. C'est moi qui ai écrit ces lignes en étrange encre noire que vous lisez sur les murs. Ma lumière faiblit, et quand j'aurai fini d'écrire ces lignes, je m'en irai, et je deviendrais une de ces ombres. Je m'en vais maintenant. Ma voisine est aussi avec moi. Elle est presque une ombre, et me murmure "Bienvenue dans le Monde des Ombres, là où est ta place.". Attention à cette fille, j'espère que vous ne croiseriez jamais sa route. Adieu.
Texte écrit sur les murs d'une pièce dans un appartement de Paris nord.
Borezwergl
25/09/2015 08:30Nos ancêtres refusent de nous divulger cette légende car il veulent l'oublier mais maintenant que cette image est devant vous, ne niez plus la vérité.
Imaginez vous seul au réveil dans une vielle pièce sombre et lugubre qui ne donne aucun rayon de lumière et que les trous dans le mur sont les seules sources de clareté. Comment êtes-vous arrivé ici? Vous vous êtes isolés et désormais personne ne vous entends...
Regardez le mur abimé...
Dans un de ces trous se trouve une boite, rien d'autre que celà. Une jolie petite boite en ... Chairs et en os !
Ne l'ouvrez surtout pas ou subissez le même sort que moi, mais, aucun autre choix ne se présente alors ouvrez la vite. Ne paniquez pas car lui se nourrit de votre peur. Dans cette boite, il y a une note :
Je suis le gémissement qui se répand lentement sur ta carcasse.
Je suis sur ton chemin qui d'une façon malsaine s'en prends à toi.
Je suis l'arbre malade qui nourris ses écorces avec les corps amers.
Je suis le châtiment et tu es mon esclave.
Je suis le loup et toi la brebis qui se fera dévorer.
Fait tes adieux, tu m'appartiens pour des siècles et des siècles.
Une présence dans mon dos qui me souffle dessus mais ce n'est pas le vent. Des voix résonnent dans ma tête et il dit que je suis sa victime. Il sera bientôt là... il y sera... toujours...pour
Il est là... mon âme est absorbée...
Et oui ! Je suis bien Borezwergl et j'aime tellement imiter le bruit que fait mes victimes qui paniquent. C'était un piège pour te prouver mon existence.
Maintenant que tu connais mon histoire, dit toi que je t'observe, de plus en plus prêt ...
Tu entends rire dans ta tête?
Je suis si heureux car tu sera ma prochaine victime et tout le monde ignoreras ta disparition.
De toute façon, je trouverais le moyen de te prendre quand tu sera isolé...
Tu es à moi, proie car je suis le prédateur.