Bienvenue à vous sur Creepypastas Françaises,

Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

Attention ! Certains écrits contiennent des passages/propos violents, voir choquant. Ainsi, ce site est déconseillé au moins de douze (12) ans (déconseillé, pas interdit. Si vous avez moins de douze ans, le site ne vous est pas interdit, mais vous êtes responsable de ce que vous lisez).

Pour plus d'information, n'hésitez pas à lire notre Charte du Site.

Creepypastas

Track Night : Origines

25/05/2015 16:42

     Romy était une petite fille de 7 ans. C'était l'ainée d'une famille peu nombreuse composée de ses parents, de sa petite soeur, Emma, âgée de quelques mois, et d'elle-même. Comme tous les soirs, François, son père, était assit à côté de Camille, sa mère, tantis que les deux enfants étaient en face d'eux. Tandis que la famille dînait tout en écoutant la radio, un flash-info soudain alarma la mère.

 

    " Victor Angus, un tueur en série condamné à pérpétuité pour ses crimes, vient de s'évader de la prison de Bordeaux. Si vous habitez la région, nous vous recomandons très fortement de vous enfermer chez vous, et, si possible, de vous munir en cas d'agression. La police fait actuellement tout son possible pour le retrouver. En attendant, faites très attention à vous ! "

 

    Aussitôt, Camille se pressa d'aller coucher les enfants. À cet âge, Romy ne savais pas ce qu'il se passait, et prit cela comme quelque-chose de parfaitement normal. Sous ses draps, la petite fille chercha déséspérément le sommeil, sans arriver à le trouver. Quelque-chose l'en empêchait, mais quoi ? Un mauvais pressentiment la fit grelotter de peur. Elle prit son courage à deux mains et décida de se lever afin de dormir avec ses parents, mais avant, elle plaça ses oreillers sous la couverture, sans vraiment savoir ce qui la poussa à faire ça.

 

    Arrivée près du lit de ses parents, elle se glissa sous les draps aux côtés de sa mère qui dormait d'un sommeil profond. La couverture était lourde et un peu poisseuse, et elle avait un peu de mal à bien s'installer mais elle arriva à parfaitement se positionner pour partir vers le monde des rêves. Le temps semblait suspendu, aucun bruit ne rompait le silence qui devenait de plus en plus pesant, mais malgrés ça, Romy s'endormi paisiblement dans les bras de ses parents.

 

    Le matin, Romy, étonnée de ne pas avoir été réveillée par les cris de sa petite soeur, se retourna vers ses parents et se figea. Ses parents avaient la gorge tranchée et le lit était recouvert de sang. Elle accouru vers la chambre d'Emma, et passant devant la sienne, vit que son oreiller était éventré. Elle poussa la porte et vit sa petite soeur les yeux crevés et la lame d'un couteau plantée dans sa poitrine. Romy saisi le couteau et se jura de venger sa famille, peu importe le temps que ça prendrait. Depuis, elle traque ses victimes la nuit, d'où son nom, TrackNight. On raconte qu'elle erre à la nuit tombée à la recherche de l'assassin qui a tué ses parents et sa soeur.

 

 

 

    Certains la décrivent comme une petite fille en robe de nuit couverte de sang. D'autres la décrivent comme une jeune femme en chemise rouge, en short déchiré et en rangers. Dans tous les cas, elle a les cheveux mi-longs raides châtain clair, des yeux verts-bleus, et tient un couteau dans sa main droite et une photo de famille dans l'autre. Elle erre la nuit, et demanderai à un passant "Savez-vous qui a tué mes parents ?". Si vous répondez "Non", elle vous tuera car vous ne lui avez été d'aucune aide. Si, en revanche, vous répondez "Oui", elle vous demandera un nom. Si vous ne lui donnez pas à temps ou que vous donnez un nom aléatoire, elle vous tuera.

    Le seul moyen d'échapper à la mort est de répondre "Qu'est-ce que j'aurais à y gagner si je vous le dis ?", elle vous proposera un marché allant de la vie sauve à une vengence, en passant par un présent . Vous devrez alors donner un nom et l'adresse de la personne. TrackNight vous remercira et vous laissera tranquille pour cette nuit. La personne dont vous avez indiqué les coordonnées aura été tuée durant la nuit. Vous aurez jusqu'à la nuit pour partir le plus loin possible. Plus vous êtes loin, plus vous serez tranquille longtemps. Mais ne l'oubliez pas, car elle, elle ne vous oubliera pas...

Enfermé

20/05/2015 10:46
        Depuis combien de temps suis-je enfermé ici, dans le noir ? A quoi bon me poser la question, puisque j'ai depuis très longtemps perdu la notion du temps. Pourquoi suis-je enfermé ici depuis tant de temps ? Je n'en ai aucune idée et je m'en fiche, je m'y suis habitué. Ca fait tellement longtemps que je suis là, à pourrir dans cette pièce vide et sombre, sans fenêtre, sans rien pour voir à quoi ressemble le monde à l'extérieur de cette salle. Les chaînes autours de mes poignets, mes pieds et mon cou me font mal. Elles écrasent le peu de chair que j'ai sous ma peau blanche. Mes cheveux sales et emmêlés n'ont jamais étés coupé ni lavés. Un vieux tissu aussi sale que moi repose sur mes épaules et m'évite de trembler, dans cette pièce froide et obscure.
 
        Je ne suis jamais sorti de cet endroit. J'ai grandi dans le noir et mes yeux se sont habitués à cette obscurité depuis longtemps. Les murs de la pièce sont sales et nus, tout comme le sol et le plafond. De grosses chaînes y sont accrochées et me permettent tout juste d'aller d'un bout à l'autre de cet cage. Un trou dans un coin me permet d'aller faire mes besoins. Une porte en fer, en face de moi, dont s'échappe le fin rayon de lumière qui me permet de voir, est la seule issue à cette cage. Mais je ne peux l'atteindre, mes chaînes ne le permettent pas.
 
        Un bruit rompt le silence et la porte s'ouvre. La lumière me brûle les yeux et me force à les fermer. Quelqu'un entre et dépose quelque-chose sur le sol. Je rouvre les yeux et les lève vers cette personne. La lumière m'empêche de la voir. Je n'ai distingué qu'une vague silhouette sur un fond éclatant. La porte s'est refermée, et j'ai replongé dans le noir. Mes yeux étaient encores aveuglés par cette lueur si soudaine. J'attendis que mes yeux retrouvent leur facultés avant de regarder ce qui était posé sur le sol, à quelques mètres de moi.
 
        Un plateau en fer rouillé par endroit, avec quelques chocs sur les bords, trônait au milieu de la pièce. Un morceau de viande cru et saignant posé dessus me mit en appétit. À côté de mon futur repas, un bol dans le même état contenait de l'eau sale me permetterai de me désaltérer un peu. Je rampa vers le plat, l'eau à la bouche, malgré le maigre repas. Alors que je l'englouti, je senti quelque-chose de dur sous ma dent. Je regarda. Un os plat, pointu et tranchant avait entaillé mon palais. Je l'observa et le mit de côté. Je savais quoi en faire. Je finis mon repas, laissant les autres os dans le plateau en fer, et attendit que mon bourreau ouvre à nouveau la porte pour récupérer le plateau.
 
        Le temps passa, jusqu'à ce que la porte se déverrouille et s'ouvre en grand, m'aveuglant à nouveau. Mais cette fois, j'étais prêt. Ma couverture posée sur les yeux m'empêchaient d'être ébloui par cette lumière si soudaine. Mes chaînes, que j'avais réussi à crochetter avec l'os, gisaient par terre. Mon geôlier poussa un cri de surprise lorsque je bondit sur sa gorge tendre. Tout ce temps à traîner ces lourdes chaines avait endurci mes jambes et mes bras, me donnant un net avantage sur cette frêle créature dont je pouvait jouer avec sa vie, autant que je le veuille.
 
        Elle ouvrit la bouche pour crier, mes mes dents furent plus rapides, et en moins d'une seconde, sa langue gisait, dans une flaque de sang, à côté de sa tête pâle d'effroi. Le sang emplit sa bouche, et comme je la maintenait ouverte, mon bourreau ne pouvant recracher ce liquide pourpre, se noya. Se noya dans son propre sang. Un bruit de pas rettenti, et aussitôt, un autre geôlier arriva, un long bout de métal dans la main. Ses yeux s'embrasèrent à la vue du cadavre et de mes chaînes devenues inutiles. Il se jeta sur moi et me plaqua au sol. Non... Ca ne dois pas finir comme ça ! J'étais si proche de la liberté !
 
        Je remarqua le plateau à côté de ma tête, et j'eu une idée. Je relâcha tous mes muscles, afin de lui faire comprendre qu'il avait gagné. Il baissa sa garde, et je lui décrocha un coup de genou dans le ventre. Il tomba par terre, je saisi un os et lui planta le plus profondément possible dans l'oeil. Il eu un dernier sursaut avant de retomber, inerte, sur le sol. Je resta immobile quelques instants, tendant l'oreille pour entendre si quelqu'un d'autre arrivait, mais seul un lourd silence pesait. J'étais libre.
 
        Je saisi les vêtements de l'un d'entre eux et les enfila. Une chemise blanche tâchée du sang de son ancien propriétaire et un pantalon noir. Ils étaient beaucoup trop grands pour mon corps frêle et je nageait dedans, mais c'était mieux que rien. Mon regard fut attiré par l'éclat de la lame du couteau. Je le saisi, et une idée ma traversa alors l'esprit.
 
        Ils doivent payer. Ceux qui m'ont fait souffrir. Ceux qui m'ont enfermés. Ces créatures. Ces monstres qui me ressemble. Je ne suis pas comme eux. Je vais les tuer. Tous. Ils doivent payer. Ils doivent tous payer !
 
        Je sorti dehors. Il y faisait plus clair quand dans ma prison, le ciel était noir, mais un grand rond blanc illumina mon chemin. Je fût comme happé par cette lueur si belle, si douce, si réconfortante. J'errai sur ce sol aussi sombre que le ciel, rasant les murs. J'errai à la recherche d'un de ces monstres, lorsqu'une lueur jaune attira mon regard. Par la fenêtre éclairée d'une maison, je distingua une silhouette. La personne était assise et semblait être concentrée sur un écran. Elle ne me remarqua pas lorsque j'entra dans son jardin et passa par sa fenêtre entrouverte.
 

L'affaire PaperCut #3

12/04/2015 20:21

Partie #1
Partie #2

 

28 Février 2015 :
    Candiz dort encore. Je la laisse dormir tranquillement, le temps de lui préparer une bon petit déjeuner. Je l'ai réveillée doucement pour lui donner un chocolat chaud. Elle a l'air un peu désorientée, mais elle a surtout l'air heureuse. Elle a l'air intriguée par mon masque, que je n'avais pas enlevé pour dormir. Je l'enlèverai peut-être quand mon visage sera réparé. Je lui ai donné un carnet que je gardais pour quand celui-ci sera plein afin qu'elle puisse y écrire. J'ai lavé sa robe au ruisseau et lui ai donné un t-shirt et un pull qui lui arrivait au genoux. Elle ne parle toujours pas, elle a dû subir un choc émotionnel. Je lui ferais visiter les alentours de la maison cet après-midi. Elle a l'air heureuse ici, et la forêt lui plaît. Je l'ai encouragée à écrire son histoire. Je j'ai lue, et je comprends, maintenant, pourquoi elle ne parle pas.

 

1er Mars 2015 :
    J'aime bien vivre ici, mais le problème, c'est que je ne suis pas libre. Je veux être libre. J'ai décidée de changer de vie. Je vivrais en nomade, sur les routes. J'ai tué quelqu'un, cette nuit, en ville, pendant que Candiz dormait. C'était une fille qui me ressemble un peu. J'ai pu voler un permis de conduire, quelques pièces d'identités et les clefs d'une voiture. Ca me permettra de conduire et tuer un peu partout, à condition de changer de véhicule après chaques meurtres. J'hésite à emmener Candiz avec moi. Je ne peux pas l'abandonner ici, mais en même temps, si je l'emmène, elle seras sûrement en danger... Je viens de lui en parler, elle m'a écrit (elle n'arrive toujours pas à parler) qu'elle voulait toujours rester avec moi, et qu'elle voulait tuer. Je l'emènerais avec moi. J'ai toujours mon masque sur mon visage, ma peau cicatrise lentement. Par quelques endroits, là ou la peau est réparée, elle est rose claire et tendue, toute lisse. Mon visage sera entièrement comme ça ? Tant mieux ! Je ne veux pas avoir l'air normale. Pour aller en ville, je n'aurais qu'à utiliser le maquillage. Vu la quantité d'artifices qu'utilisent ces gamines prépubères aux allures de putes, ça passera inaperçu.

 

2 Mars 2015 :
    J'ai commencé à faire mes bagages et ceux de Candiz. On va bientôt partir, dans quelques jours environ. Je compte réutiliser cette planque plus tard, quand j'aurais besoin de me cacher un peu. J'ai montré à Candiz quelques-une de mes techniques de meutres. Je m'entraîne à grimper aux arbres, je progresse assez vite, j'arrive à les descendre la tête en bas en m'appuyant sur les branches. D'après Candiz, j'ai l'air d'une grosse araignée, ça la fait rire. Elle m'a demandé de lui apprendre à mieux dessiner, et maintenant, elle s'amuse à gribouiller un peu partout, y compris sur mon journal. Mon visage est presque prêt.

 

3 Mars 2015 :
    Mon visage, exepté à quelques endroits, à entièrement cicatrisé. La peau est lisse et tendue, comme si on avait étallé de la colle liquide dessus. Elle est rose clair partout, sauf autour des yeux, là où j'ai laissé de la peau. Mes lèvres sont fines et rouge clair, comme deux fins coups de crayon. Mes sourcils sont inexistants et mes narines sont deux trous fins au milieu de mon visage. Ce visage... C'est le mien, désormais... Un visage parfait... Je vais utiliser le maquillage afin de colorier mon masque, pour qu'il ressemble à un vrai visage. Un visage que les gens jugent "normal". Je ne sais pas si je dois montrer mon nouveau visage à Candiz... Non, elle n'a pas à le voir. J'aimerais que ceux qui le voient soient mes victimes. Candiz n'est pas une de mes victime.

 

4 Mars 2015 :
    J'ai utilisé ma technique de descendre un arbre la tête en bas pour tuer trois adolescents qui s'étaient approché un peu trop près de notre planque. Ils s'étaient assis au pied d'un arbre pour se reposer. Candiz et moi n'étions pas très loin d'eux. Je me suis approchée lentement, pendant que Candiz m'observais d'un air intéréssé. J'ai grimpé à un arbre voisin et ai sauté sur celui où les trois garçons étaient adossés. J'ai commencé à descendre la tête en bas avec un couteau entre les dents. Arrivée à environ trois mètres au dessus de celui qui était au centre, j'attendis qu'il se penche en avant pour me laisser tomber sur sa colonne vertébrale qui craqua comme un morceau de bois mort. Les deux autres étaient figés. J'attrapa mon couteau et le planta dans la gorge du second. Le troisième se leva et commença à courir. Je le pris en chasse et réussi à l'entraîner vers un endroit où le ruisseau était infranchissable, les berges du ruisseau étant trop en pente et glissantes pour pouvoir sauter par dessus sans finir dans l'eau. Il était face à moi, paralysé. J'ai enlevé mon masque et il a commencé à pleurer, il devait comprendre qu'il allait mourir. Je l'ai tué en plantant mon couteau dans son coeur. Son cadavre est tombé dans le ruisseau, teintant l'eau en rouge. Candiz m'avait suivit et semblait fascinée. On a jeté les cadavres dans la rivière avant de rentrer à la cabane.

 

5 Mars 2015 :
    C'est le grand jour. Candiz et moi, on part. J'ai fais nos bagages, et on quitte notre petite cabane pourtant bien douillette pour vivre en nomade. C'est sans doute beaucoup plus sûr, on a moins de chances de se faire pincer par la police. J'ai réussi à avoir une voiture. Candiz et moi faisions du stop, quand un vieil homme s'arrêta pour nous faire monter. J'ai attendu qu'on passe en pleine campagne pour le tuer, jeter le corps dans le fossé et continuer la route.

 

6 Mars 2015 :
    Mon journal touche à sa fin. Je vais utiliser cette dernière page pour expliquer ce que je suis et ce qu'est mon but, car je sais que la police aura mon journal. Je laisserai chacune de ces pages près de mes victimes. Peut-etre même une représentation de ce que je suis, puisque rien ne permet de prendre de photos. En tout cas, sachez, vous qui lisez ces lignes, que je suis celle qui est près de vous quand vous dormez. Je suis celle qui vous observe durant votre sommeil innocent. Je suis celle qui erre la nuit à votre recherche. Je suis un monstre. Un monstre avec un visage semblable à celui de la mort. Celui qui sera la dernière chose que vous verrez avant de tomber dans un sommeil éternel. Mais n'ayez pas peur de ce sommeil. C'est une sorte de libération. Je vous libère de cette souffrance qu'est la vie. Voilà mon but. Libérer vos âmes en peine. Dormez tranquille, je veillerais sur vous. Si vous avez l'impression d'etre observée la nuit, n'ayez pas peur, ce n'est que moi.

 

    Vous devez sans doutes vous dire que je ressemble à Jeff The Killer, à vous demander d'aller dormir... C'est peut-être vrai. Ou peut-être pas. Je suis moi. Jeff n'existe pas. Moi, en revanche, je suis bien réelle. Si tu as laissé ta fenêtre ouverte, ne sois pas surpris si tu sens une main carresser ta joue et une lame glisser sur ta gorge. Je suis devenue une creepypasta. Les seules différences, c'est que je n'ai pas de réplique particulière. L'autre, c'est que je ne suis pas fictive. Je pourrais vous le prouver en dévoilant tout sur moi, mais il ne me reste que quelques lignes. Alors j'essaierai d'être brève pour la fin.

 

    N'ayez pas peur de moi. Si vous me voyez, accueillez-moi comme une vieille amie, et non comme une ennemi ou une folle en liberté. De toutes façon, vous ne m'échapperez jamais, sauf si j'en décide autrement. Ah, et j'allais oublier de préciser. Je ne suis pas seule. Candiz m'aidera à libérer vos âmes. Et peut-être que d'autres personnes m'aideront. Maintenant, je lance un défi à celui qui se charge d'enquêter sur moi. Arriverez-vous à me trouver, avant que moi, je ne vous trouve ?

 


    La dernière page est sans doute la plus intéréssante. Elle a été retrouvée dans une chambre d'un petit hopital de village peu équipé niveau sécurité, et victime d'un véritable carnage. Les chambres de l'hopital étaient recouvertes de sang, la plupart des patients et du personnel étaient éventrés et/ou égorgés, certains avaient un ou plusieurs bras ou jambes brisés. Le point commun entre tous étaient la colonne vertebrale brisée, au niveau du cou ou du milieu du dos. La page était dans la chambre 99, soit la dernière. La plaque avait été échangée avec celle de la chambre 17, un "bis" avait été rajouté à côté. Sur la vitre, un cercle avait été tracé au sang, ainsi qu'une croix au sol. Si l'on se place sur cette dernière, le cercle indique une rue, et le 17bis représenterait la maison, sans doute l'endroit où elle veux que j'aille. Là-bas, l'y découvris une scène semblable à celle de l'hopital. Une famille y avait été tuée. J'y trouva une lettre à mon attention.

 

            " Cher commissaire, ou inspecteur, ou quoi que ce soit d'autre. Je n'en ai aucune idée, et je m'en fout complètement... Bref !

    Sachez qu'en vous rendant ici, vous acceptez de jouer au chat et à la souris avec moi. Il est toujours temps de renoncer, mais ce serait lâche et ennuyant. Je vous mettrais chaque fois sur la voie grâce à des indices assez simples à trouver, puisque je sais que vous n'arriverez jamais à m'attraper sans ça. Voici quelques informations à propos de mon jeu, qui vous permettra de jouer la conscience tranquille... Ou pas, c'est à vous de voir.

    1) : Vous pouvez m'affronter seul ou avec une équipe. La seule différence sera le nombre de tombes à creuser.
    2) : Si vous m'attrapez, vous aurez à affronter ma petite famille, qui, je dois vous en informer, s'est bien agrandi depuis la dernière page de mon journal.
    3) : Peut-être aurez-vous l'occasion de me voir. Dans ce cas s'offre deux possibilitées : Si je porte mon masque, vous ne risquerez pas de mourir, je me contenterais de partir. Si, en revanche, il s'avère que mon visage est à découvert, vous ne disposerez que de quelques jours pour faire vos adieux à vos proches. Je tirerais ce chiffre d'un simple dé de jeu basique que je lancerais.
    4) : Quand je ferais mes apparitions, Je vous poserais une énigme. Si vous répondez juste, je partirais. Si, par contre, vous répondez faux, une personne dans votre entourage quittera ce monde.
    5) : Ne cherchez pas des indices trop compliqués, ils sont souvent tellement simples que votre fils de seulement 7 ans pourrait sans problème les trouver.
    6) : J'espère que vous n'avez pas peur de la mort, car désormais, vous la côtoierez sans arrêt, que ce soit chez vous ou au travail.

 

N'oubliez pas que je sais beaucoup de choses sur vous. Prenez bien soin de votre femme et de votre fils, et passez-leur le bonjour de ma part.

 

A bientôt, et que le jeu commence.

PaperCut

05/03/2015 10:40"

    Si elle connaît tout sur moi, ce qui m'intrigue est le fait qu'elle ignore mon grade. J'ai en effet un fils de 7 ans et une femme. Je dois vous avouer que cette lettre m'a mit assez mal à l'aise. Quoi qu'il en soit, ce rapport sera le dernier que j'enverrai, les raisons sont simples. Moins vous en saurez, moins vous ne courrez de risques, bien qu'elle tue au hasard et ne semble pas avoir de victime favorite. Faites vraiment attention à vous et votre famille, mais surtout à PaperCut. J'ignore jusqu'où va me mener ce jeu, sûrement entre quatre planches, mais j'ai décidé d'y jouer. Je suis prêt à tout pour coincer cette tueuse. Adieu, très amicalement vôtre, Mathieu Sugeau, inspecteur de police criminelle.

Objets: 61 - 63 Sur 71
<< 19 | 20 | 21 | 22 | 23 >>