Bienvenue à vous sur Creepypastas Françaises,

Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

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Creepypastas

La petite fille en noir

04/05/2017 17:47

    J'étais une enfant heureuse, qui vivait une vie heureuse, avec une soeur et une mère heureuses. Le seul point qui me dérangeait était cette fille dans ma classe. Quand je repense à elle (ou plutôt à cette chose) j'en ai des frissons et je n'arrive plus à dormir la nuit. Je n'avais jamais entendu une seule phrase  sortir de sa bouche. Quand j'arrivais dans la classe, elle était toujours là, assise toute seule au fond à ce bureau tout sale rempli d'écritures malsaines, comme "meurt", ou encore "le diable viendra cette nuit chez toi", et une chaise horriblement bancale. Personne ne faisait attention à elle, pas même le professeur (ce qui me surpris grandement) . Personne ne connaaissait ni son nom, ni qui elle était. Sa peau était tellement blanche que l'on pouvait percevoir certaines de ses veines. Ses cheveux noirs tressés et ses cernes lui donnaient le visage de la fille possédée dans les films d'horreur. Sa robe noire lui descendait jusqu'aux genoux, et ses chaussures... Elle n'en avait pas.

 

    À midi, j'allais manger à la cantine avec mes amies quand elle passa à côté de moi et murmura : "Tu verras  nous rigolerons beaucoup, toi et moi. " Je ne su pas si ce message​ m'était adressé et je ne m'en souciais pas, mais j'étais étonnée car je ne l'avais jamais entendu parler.

 

    Nous étions un samedi après midi. Je faisait mes devoirs, quand j'entendit frapper trois coups à la porte d'entrée. J'ouvris et laissa aussitôt échapper un petit cri de terreur. C'était cette fille bizarre.

 

"B... Bonjour. Qui es-tu ? "

 

    Aucune réponse mis à part un petit sourire mesquin se dessinant sur ses lèvres.

"Tu... Tu est dans ma classe, non ? "


    Toujours ce sourire qui s'agrandissait au fil des secondes et qui me faisait terriblement peur. Je finis par perdre mon sang froid et lui claqua la porte au nez avant de retourner dans ma chambre, terrifiée. Je découvris un bout de papier sur lequel avait été écrit un numéro de téléphone contenant uniquement les chiffres 0 et 6. Je commençais à trembler de peur sachant très bien que ce numéro, c'était la fille qui l'avait laissé ici. Mais pourquoi, et comment avait-elle fait ?

 

    Je prévint ma soeur en lui montrant le numéro de téléphone et en lui racontant tout.

 

" On a toqué ? Demanda-t-elle avec un air surpris.

- Oui ! Tu n'as rien entendue?

- Et bien, non... "


    Sa réponse me faisait froid dans le dos, elle était pourtant dans une pièce si proche de la porte d'entrée !


" Appelons ce numéro, dit-elle.

- Surtout pas ! Et si c'était un numéro hanté ?

- Ce n'est pas possible voyons ! Les numéros hantés, tout ça, ça n'existe pas. "


    Après avoir réussi à trouver les bons arguments pour me convaincre d'appeler, j'effectua le numéro marqué sur le bout de papier, les doigts tremblants.

" Chut, ça appelle... Murmura ma soeur, un peu effrayée elle aussi. "

 

    À ce moment même, une voix sinistre prononça les mots "Game Over" et la répéta sans cesse. En même temps, des pleurs de bébé et des bruits de pas se firent entendre dans toute la pièce. Nous avions beau raccrocher, ça n'en finissait pas, nous étions pétrifiées. Soudain, notre mère arriva en marchant bizarrement et s'arrêta à la porte, un long couteau à la main et, en nous observant, commença à se mutiler, encore et encore, jusqu'à s'arracher les cheveux, se crever les yeux, se couper les doigts en criant "Non arrête ! Ne fais pas ça, je t'en supplie !". Et quand elle ne parlait pas, elle criait. Le choc et le dégoût s'installaient sur nos visages d'enfants pendant que la fameuse phrase de l'autre jour se répétait dans ma tête. "Tu verras, nous rigolerons beaucoup, toi et moi."


    Tout semblait plus clair maintenant. C'était cette fille en noir.

 

    D'un coup, je sursauta dans mon lit. Ce n'était donc qu'un rêve ?  Je regardais mes mains en constatant qu'elles étaient plus blanches que d'habitude. La maison était vide... Mais, ce n'était pas ma maison ! Je me rendit le plus vite possible à l'école dans l'espoir de retrouver cette fillette. Mais sur le chemin, je vis une personne me ressemblant étrangement. Je m'approcha d'elle et me rendis compte que c'était moi ! mais cette personne (enf,in moi) me souriait d'un air mesquin, comme la fille...


    Elle passa a travers mon corps pour s'en aller au loin.


    Aussitôt je me rendit compte que je n'existais plus... J'étais devenue la petite fille en noir.

Le nom (The name)

25/10/2016 20:49

    Je savais qu'il y avait quelque chose qui clochait avec ma grand-mère bien-aimée. Tout a commencé quand elle a commencé à divaguer sur une «créature».

 

    "Il me suit..." Chuchotait-elle.

 

    Sa peau grise deviendrait infiniment plus grise.

 

    "Il me parle..." murmurait-elle.

 

    Ses pupilles étaient dilatées.

 

    Donc, comme toute famille aimante aurait fait, nous avons supposé qu'elle était juste «perdue» et nous avons décidé de la mettre dans une maison de retraite. Toujours maintenant et encore une fois, en rendant visite à ma grand-mère bien-aimée, je la trouva assise dans sa chaise en train de parler dans la chambre vide. Elle se tourna vers moi et tenta instantanément de me dire quelque chose. Elle me disait ce qu'elle voyait tous les soirs.

 

    "Des trous blancs pour les yeux..."

 

    Ses cheveux usés semblaient luter pour rester sur son crâne.

 

    "Il regarde par ma fenêtre en attendant sa chance..."

 

    Ses yeux papillonnaient partout dans la pièce, effrayés.

 

    "Il attend, il attend que je..." Elle se tut un instant et reprit "... Dise son nom..."

 

    J'ai considéré cela comme un autre épisode de sa démence et je suis parti. Puis, un autre jour, je suis allé voir ma grand-mère bien-aimée. Comme d'habitude, elle était assise dans son fauteuil. Mais cette fois, elle se tourna vers moi et me dit son nom.

 

    Ma grand-mère bien-aimée a mystérieusement disparue cette nuit-là.


    Depuis ce jour, je lutte pour me souvenir du nom de la créature qui, soit-disant, la traquait pendant les dernières années de sa vie.

 

    Candle Jack, c'est ça ?

 

    Je ne peux pas me souven-

La trainée de sang

25/10/2016 11:57

    Dans les années 2000, des disparitions de chiens et de chats se ont été signalées et se sont faites de plus en plus nombreuses, heureusement, aucune plainte n'a été signalée ou déposée au cours de cette dernière année.

 

    Mais un jour, un jour pourtant banal et inintéressant, une adolescente se promenait dans une des petite ruelle de sa ville à la tombée de la nuit, comme à son habitude. Mais cette journée banale tourna assez vite au cauchemar. Elle tomba sur une traîné de sang. Curieuse de nature, cette jeune femme choisit de suivre ces traces, malgré la peur grandissant.

 

    Les traces l'emmenèrent dans une de ces vieilles maison inhabitée des quartiers pauvres, celles ornées de vieilles pancartes "A Vendre" et dont quelques planches de bois, de tôle, voir de carton dissimulent tant bien que mal les ouvertures de fortune qu'offrent les carreaux cassés. Dans le doute, elle grava l'adresse dans sa tête, au cas où il lui arriverait quelque chose. La porte était fermée à clef, mais elle n'eût qu'à enlever un bout de carton vieillot pour pouvoir entrer. La maison était vieille, moisie et poussiéreuse. Une odeur de champignon écœurante régnait en maître sur ce domaine. Les traces de sang se poursuivaient dans le petit couloir qui débouchait sur la porte d'entrée. Mais de part sa peur grandissante, ses jambes tremblantes et son cœur explosant, elle se demanda si cela ne valait pas mieux de rentrer chez elle. Mais sa curiosité prenant le dessus, elle continua à suivre cette traînée sanglante.

 

    La piste la fit monter à l'étage, l'obligeant à escalader un escalier aussi vieux et décrépit que la maison, dont chaque marche menaçait de céder sous le poids pourtant peu imposant de la demoiselle. Arrivée sur le palier, elle sentit une foule de crainte l'écraser, ainsi qu'une odeur répugnante. Malgré tout ça, elle continua de suivre ces traces. Elles menaient dans une chambre qui offrait un macabre et lugubre spectacle. Des cadavres d'animaux partout. Égorgés ou décapités, tous étaient éventrés et vidés, l'odeur insoutenable de leur chairs en putréfaction soulevaient son cœur. Il ne lui fallut pas une seconde de plus pour qu'elle se décide à rentrer chez elle.

 

    Elle décida d'en parler à sa mère. Tout ce sang et tous ces corps l'avaient profondément choqué. sa mère eu du mal à croire les dires de sa fille, et émet l'hypothèse que seul une bête sauvage ou un monstre assoiffé de sang aurait pu faire une chose pareille. L'adolescente prit son courage à deux mains et alla ainsi en parler à la gendarmerie. Ils prirent ça pour un bête canular d'enfant et lui rirent au nez. Frustrée, elle les amena jusqu'à cette maison où elle avait vu tous ces cadavres, mais il n'y avait plus rien. Aucune trace de sang, aucun corps, mais une trace de griffe sur les murs et le sol du couloir d'entrée étaient visible. Les policiers prirent son nom, son prénom et son adresse pour infraction.

 

    La jeune fille, désespérée de passer pour une gamine menteuse, et trop obsédée par cette histoire, décida de faire son enquête de son côté. Les jours passaient sans découvrir autre chose, malgré ses dizaines d'exploration, diurnes ou nocturnes. Elle décida de laisser tomber, persuadée qu'elle avait rêvé toute cette histoire. En allant se coucher après avoir passé la soirée sur l'ordinateur, fatiguée et ayant presque oublié cette histoire comme on oublie un rêve, elle entendit un bruit assez étrange dehors. Curieuse, comme décrit plus tôt, et poussée par une intuition, elle décida de suivre ce bruit et de trouver son origine. Mais plus elle s'approchait et plus ce son devenait sourd et grave, tel un grognement. elle tourna dans une ruelle, suivant le bruit.

 

    Ce paysage lui sembla familier familier. Normal, puisqu'il s'agissait de la même ruelle. la nuit état tombée depuis longtemps, mais la ruelle était éclairée par un lampadaire, qui s'éteignit à minuit, comme le commande la centrale électrique de la ville, et la ruelle devint immédiatement moins accueillante et de plus en plus glauque. La jeune femme se rapprochait du coin  sombre d'où Le bruit venait, à côté de la maison, derrière quelques poubelles. Elle fût prise d'un tremblement en voyant la chose qui produisait ce grognement sourd.

 

    Un être squelettique et difforme, vaguement humanoïde. Des bras et des jambes démesurément grands par rapport à son maigre tronc. Une peau aussi sombre que le charbon. Une gueule horizontale garnie de longues dents jaunes acérées et recouverte d'un liquide rouge. Des petits yeux noirs malsains. La jeune adolescente se sentait si petite et fragile devant cette immense créature probablement sortie tout droit de l'Enfer.Un cri résonna dans cette ruelle sale et malfamée des quartiers pauvre de cette ville. La dernière chose que cette demoiselle vit était ce monstre se jetant sur elle. Personne ne revit ni la jeune fille, ni cette horrible créature...

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