Bienvenue à vous sur Creepypastas Françaises,

Vous êtes sur un site recensant les creepypastas les moins connues afin de les aider à se faire connaître. Mais qu'est-ce qu'une creepypasta ?

Une creepypasta est une légende urbaine horrifique circulant sur Internet via le copié/collé (d'où le nom, Creepypasta = Creepy + Copy-Paste), souvent accompagnées de preuves audio, vidéos ou photos.

Ce site coopératif vous propose de lire des creepypastas (évidemment), de publier vos écrits, de les corriger, de vous aider à en écrire ou, dans certains cas, d'écrire des creepypastas pour vous.

Attention ! Certains écrits contiennent des passages/propos violents, voir choquant. Ainsi, ce site est déconseillé au moins de douze (12) ans (déconseillé, pas interdit. Si vous avez moins de douze ans, le site ne vous est pas interdit, mais vous êtes responsable de ce que vous lisez).

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Creepypastas

La lettre de l'horloge

03/08/2016 14:24

Bonjour,

    Vous pouvez m'appeler l'Horloge, car je ne supporte pas quand quelque chose se passe alors qu'il n'en est pas l'heure.

 

    J'écris cette lettre pour vous mettre en garde. Depuis environ un mois, j'ai remarqué que cette obsession s'est aggravée. En effet, j'ai commencé à me sentir coupable à en devenir malade quand je devais sauter un repas ou même encore quand je me réveillais en retard. Mon emploi du temps devenait trop important. Pourquoi vous mettre en garde ? Eh bien, figurez-vous qu'au milieu de ce mois, une voix a commencé à se manifester dans ma tête. Elle semblait être ma propre voix, peut-être un peu plus aigüe. Bien sûr, personne à part moi n'était au courant de ça.

 

    Au début, elle n'était pas vraiment dérangeante. Elle me réveillait le matin et me rappelait mon emploi du temps. Je l'ai surnommée Tic, à cause du bruit de l'horloge qui se trouve dans ma chambre. Mais maintenant, j'ai 16 ans depuis trois jours. Trois journées que Tic a rendues insupportables. Elle me répétait sans cesse que je n'avais plus besoin de mes parents maintenant, et qu'il était temps pour eux de mourir. J'ai tenté de l'ignorer mais, quand j'ai ouvert mon emploi du temps avant d'aller dormir la nuit dernière, j'ai senti des larmes couler sur ma joue. Mon obsession refaisait surface. J'ai donc été me coucher, mais je me suis réveillée à une heure du matin.

 

    Je me suis rendue dans mon salon. Mon père lisait son journal, comme Tic l'avait prévu. J'ai baissé les yeux vers mon poignet pour voir ma montre, attendant qu'il soit 1h10, un couteau en main. Lorsqu'il fut l'heure, je me suis rapidement jetée sur mon père, porté la lame à sa gorge et son sang commença à tâcher sa chemise. J'ai attrapé un bloc de feuilles et un stylo avant de partir en courant, entendant les pas précipités de ma mère dans les escaliers.

 

    Me voilà maintenant dans la forêt, écrivant cette lettre à quiconque la trouvera. Tic me dit qu'il est 9h. Personne ne m'a encore retrouvée et je dois avouer que mon nouvel emploi du temps me convient bien. Je vais bientôt rentrer chez quelqu'un pour l'égorger, voler de la nourriture et partir. Je ne dirai plus qu'une chose. Il est temps pour vous de mourir.

L'araignée

25/07/2016 16:54

    Depuis tout petit, j’ai toujours été arachnophobe, et à chaque fois que j’en voyais dans ma chambre, je ne pouvais plus y rester. Mais depuis ce jour, ce n’est plus une phobie, non, c’est bien pire.

 

    Tout a commencé un soir, j’étais dans ma chambre, encore à traîner sur des sites plus ou moins honnêtes. Il était environ minuit mais je n’étais pas fatigué. Je n’avais que la lumière de mon ordinateur et celle d’une petite veilleuse qui éclaire mal. Puis je vis une araignée, elle était toute petite, mais ça m’a suffi pour me faire sortir de ma chambre. Je décida de dormir sur le canapé du salon, trop effrayé par la petite bestiole. Je tomba enfin dans les bras de Morphée.

 

    Cette nuit-là, je fis un cauchemar horrible pour moi. Une araignée géante dans mon salon voulait me dévorer. J’essayais d’échapper à cette bestiole qui avait tissé des toiles géantes sur les murs de ma maison, puis je me réfugia finalement dans la chambre de ma petite sœur. Elle était réveillée. Elle me regardait, l’araignée entra puis s’approcha de ma sœur. Je ne pouvais pas bouger, et dans une horreur absolue, je la vit dévorer ma sœur.

 

    Je me réveilla en sursaut, puis une autre vague d'effroi me percuta. Le salon était rempli de toiles d’araignées géantes. Je me précipita vers la chambre de ma petite sœur et… Dans un élan d’horreur, je vis le sol, taché de sang, quelques bout de ma défunte sœur au sol.

Je suis triste

12/07/2016 23:45

Je suis triste.

Rien que ça. Je suis triste. Je suis triste, parce que tu me rends triste.
Parce que vous me rendez triste.
Parce que les humains me rendent triste.

Je suis triste.

Le monde est vaste. Mais il n'y a pas de place. Il n'y a pas de place pour la joie.
Il n'y a pas de place pour le bonheur.
Y en a-t-il seulement assez pour ma tristesse ?

Et moi, j'attends, triste.

Ils vont trop vite. Ils courent. Ils courent à leur perte.
Ils prennent leur temps. Il n'ont plus le temps. Ils n'ont plus le temps de prendre le temps.
Il planent. Ils tombent. Ils tombent au fond du gouffre.

Et moi, je les regarde, triste.

Entre le goudron noir, les lignes blanches et les murs gris, il n'y a plus de couleur.
Il n'y a plus de couleur, à part le rouge.
Le rouge qui coule sur le noir. Le rouge qui tache le blanc. Le rouge qui se fond dans le gris.

Et moi, je continue, triste.

Entre les cris, les pleurs et la tristesse, une barre en fer.
Un rythme régulier contre les murs gris.
Puis plus un bruit.

Et moi, je l'achève, triste.

Ce jouet est cassé.
Je ne suis pas heureux. Je ne me suis pas amusé.
M'en faut-il d'autre ?

Et moi, je cherche, triste.

Je joue, encore et encore.
Et je casse les jouets. Mais je continue à jouer.
Et je continue de casser les jouets.

Et moi, je souris, je ne suis plus triste.

Suis-je fou, docteur ?
Mais suis-je bête, il est mort. Tout comme les autres, d'ailleurs.
Et maintenant, qu'ils ne sont plus là, il y a assez de place pour la joie et pour le bonheur.

Mais je pleure, à nouveau triste.

Car ce monde n'a plus de jouets.
Et je les ai tous cassés.
Ne pourrais-je plus être heureux ?

Mais je ris, fou.

Car j'ai cru voir un dernier jouet.

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